Une polémique va-t-elle ternir le départ de Fernando Alonso chez Ferrari ? En voulant louer les qualité de Sebastian Vettel, son remplaçant l'an procain, Marco Mattiacci a sous-entendu, peut-être involontairement, qu'il était plus motivé que l'Espagnol.
« Nous voulons (…) ouvrir un nouveau cycle mais c'était important de le faire avec la plus grande motivation et le plus gros engagement, » a déclaré le patron de la Scuderia en conférence de presse vendredi.
« Avec Sebastian, nous l'avons l'un des plus jeunes champions du monde de l'histoire. Il travaille énormément, il est humble, discipliné. Je suis certain qu'il va apporter (...) l'enthousiasme nécessaire. »
Alonso n'a pas aimé ces propos
Fernando Alonso n'a pas apprécié les propos de Marco Mattiacci, estimant avoir prouvé sa motivation au cours des dernières années.
« J'ai entendu les commentaires et je ne pense pas qu'ils étaient très bons, » a déclaré l'Espagnol à AUTOSPORT. « S'il a tenté de dire que je n'étais pas motivé, il est arrivé chez Ferrari trop tard. »
« Il n'est là que depuis quelques mois et il ne m'a pas vu durant les cinq ans que j'ai passés ici et où je me suis battu à chaque course. »
Ferrari voulait le garder
Face aux remarques sur l'âge, Fernando Alonso a tenu à rappeler que Ferrari voulait le conserver et que ce n'est que parce qu'il est parti que Sebastian Vettel a été recruté.
« J'étais probablement trop vieux quand il a tenté de me prolonger jusqu'à la course de Monza, et continué, continué et discuté, et même au dernier moment j'avais beaucoup d'appels et d'e-mails que j'ai encore dans mon ordinateur, » assure-t-il.
« Probablement qu'à ce stade je n'étais pas si vieux, mais quand j'ai pris ma décision je suppose qu'il devait trouver un autre pilote. »
Jeudi, Alonso saluait pourtant la décision de Ferrari de le laisser partir.
La direction de Ferrari pourrait changer
Ces critiques de Fernando Alonso interviennent alors que le Bild affirme que Marco Mattiacci pourrait perdre sa place dans les prochains jours, pour être remplacé par Maurizio Arrivabene, le vice-président de Philip Morris, l'un des principaux sponsors de Ferrari.
Marco Mattiacci est arrivé en avril, pour remplacer Stefano Domenicali.