F1 - Haas joue la carte "nostalgie" pour son 200ème Grand Prix

La 10ème manche du Championnat du Monde de Formule 1 2025, le Grand Prix du Canada, verra le Haas F1 Team arborer une livrée plus vue depuis longtemps...

Haas F1 Team : une livrée spéciale à Montréal

Le Grand Prix du Canada marquera le 200ème Grand Prix de Formule 1 de Haas F1 depuis ses débuts en 2016. En moins d'une décennie d'existence, l'écurie anglo-américaine a inscrit 333 points, réalisé trois meilleurs tours en course et une pole position, oeuvre de Kevin Magnussen lors d'une séance folle à Interlagos en 2022.
Pour l'occasion, les VF-25 d'Esteban Ocon et Oliver Bearman troqueront leur livrée habituelle pour les couleurs originelles arborées par les toutes premières monoplaces alignées en course par la formation fondée par Gene Haas et Gunther Steiner, en 2016.
Ocon a déjà participé à cinq éditions du Grand Prix du Canada avec deux sixièmes places, en 2017 et 2022, comme meilleurs résultats. Pour Bearman, il s’agira de sa première apparition sur l'Ile Notre-Dame.
Pour la petite histoire, le Canada a rejoint le calendrier de la Formule 1 en 1967, alternant à l’époque entre Mosport Park et Mont-Tremblant, jusqu’à ce que les organisateurs souhaitent une localisation fixe.
L’île Notre-Dame, construite de manière artificielle pour l’Expo 67 et ayant accueilli des épreuves des Jeux Olympiques d’été de 1976, fut choisie pour y bâtir un tracé en utilisant les routes du parc.
Le premier Grand Prix à Montréal a eu lieu en 1978 et a été remporté par le héros local Gilles Villeneuve. Le circuit a été renommé en son honneur après sa mort prématurée en 1982, avec l’inscription « Salut Gilles » apposée sur la ligne de départ/arrivée.

Ayao Komatsu (Team Principal) : "200 Grands Prix, c'est énorme"

"Montréal est notre 200ème course, mais on a l’impression que notre 100ème était encore récente", exprime Ayao Komatsu, le Team Principal. "Dix saisons, c’est long. C’est difficile à exprimer avec des mots, mais c’est un cap dont nous devons être très fiers.
Nous sommes toujours pleinement engagés dans l’amélioration de l’équipe, donc cela ressemble presque à une course comme les autres. Mais quand on y pense, passer de rien à 200 Grands Prix est énorme, car très peu de nouvelles équipes survivent plus de deux saisons, beaucoup disparaissent sans jamais marquer un seul point."
"Le Canada est une course que j’attends avec impatience depuis le début de la saison", ajoute Bearman. "Il y a toujours une forte probabilité de pluie durant le week-end, et c’est un circuit unique avec beaucoup de chicanes, donc il faut toujours anticiper. Il faut vraiment tout mettre bout à bout pour réussir un tour ici."
"L’équipe est impatiente de repartir à l’attaque ce week-end à Montréal, une course que j’adore", conclut Ocon. "L’ambiance en ville est fantastique, les fans canadiens sont toujours incroyables, et le circuit est très agréable à piloter, avec ses enchaînements complexes et ses murs proches à certains endroits."