François Hollande avait prévenu qu'en cas d'élection, il souhaitait une concertation pour évaluer le dossier du Grand Prix de France. Valérie Fourneyron a confirmé cette intention.
« Il y a eu une accélération singulière sur ce dossier en fin de campagne, » a déclaré la nouvelle ministre des Sports sur RMC. « Il n’y a pas d’opposition à ce qu’il y ait un Grand Prix en France. »
« Mais nous avons besoin d’avoir de la transparence sur ce dossier, sur l’opacité financière et sur l’absence d’effort du patron de la F1 sur l’environnement. »
En janvier, le Journal du Dimanche indiquait pourtant qu'en 2008, le GP de Belgique avait dégagé 24 000 tonnes de CO2, contre 156 000 pour Roland Garros.
Une évaluation mais pas d'opposition
Valérie Fourneyron ne remet pas en cause le projet du Grand Prix de France mais elle souhaite vérifier tous les éléments, notamment sur l'engagement financier de l'Etat.
« C’est un dossier qui mérite beaucoup d’attention, » explique la ministre. « On a aussi besoin de savoir à quelle hauteur l’Etat cautionne un éventuel déficit de ce plateau de fin. Au Castellet, il y a des problèmes d’accessibilité important. »
« Tout ça mérite qu’on s’y attarde un peu plus que 10 minutes. On n’est pas assurés de voir un Grand Prix en France l’année prochaine mais on n’y est pas opposés. »
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