Williams est en grande difficulté depuis le début de la saison. L'équipe était la moins performante du plateau à Barcelone et vendredi, Robert Kubica, son pilote d'essais, a confié qu'il avait « du mal à prendre du plaisir » dans une monoplace à l'équilibre aussi précaire.
Selon Alexander Wurz, ancien pilote de l'équipe devenu son consultant, c'est surtout un élément qui pose problème sur la FW41 : « Nous perdons des appuis au niveau du diffuseur, » a-t-il expliqué sur ORF, diffuseur de la F1 en Autriche, pour qui il est consultant. « Cela posait déjà un peu problème l’an dernier mais ce n’était qu’une nuisance. Maintenant c’est un vrai frein. »
« Nous perdons énormément d’adhérence et le pilote n’a plus aucune confiance au volant. »
Williams a besoin de temps
Le département technique de Williams cherche une solution mais il faudra du temps : « Identifier le problème, ce n’est que 10% du processus, » estime Wurz. « Ce sera difficile de le corriger. » L’Autrichien espère que Williams pourra apporter un correctif « avant la pause estivale ».
Williams a un problème similaire à celui de Force India, un manque de corrélation entre les données des simulations et celles mesurées en piste. « C’est un souci depuis 2015, » révèle Wurz.
Le double vainqueur des 24 Heures du Mans voit un élément positif : les problèmes sont tellement flagrants que l’équipe n’a pas eu de mal à les identifier : « C’est très bien que l'équipe soit vraiment au courant, que les chronos chutent tellement que tout porte sur cet élément. »
Williams devra faire ce travail sans Ed Wood, son chef designer, dont le départ a été annoncé la semaine dernière.
