Après Jaime Alguersuari en 2008 et Daniel Ricciardo en 2009, c’est à nouveau un pilote de la filière Red Bull qui devrait être champion en F3 britannique. Le Français Jean-Eric Vergne est l’homme fort de la saison, avec neuf victoires en dix-huit courses.
Il y a quelques jours à Spa, il a frappé fort, en remportant les trois courses du meeting. Les deux prochains rendez-vous se tiennent coup sur coup, ce week-end Thruxton et une semaine plus tard à Silverstone.
Ce qu'il lui faut pour être champion
A l’issue de ce deuxième rendez-vous, Vergne pourrait être titré. « Pour être champion, il faudrait que j’aie 150 points d’avance (sur Oliver Webb) en partant de Thruxton, c’est impossible » explique le Français. « En revanche, à l’issue de l’étape d’après, à Silverstone, il me faudrait 105 points d’avance et j’en ai 87 à l’heure actuelle. Je dois trouver une quinzaine de points en deux meetings. »
Un avenir en Formula Renault 3.5 Series ?
A partir de septembre, Jean-Eric Vergne roulera également en Formula Renault 3.5 Series, chez Tech 1. Il remplacera Brendon Hartley, récemment évincé du Red Bull Junior Team. Vergne sait qu’il aura du mal à obtenir d’aussi bons résultats qu’en F3 britannique mais il veut aider l’équipe toulousaine à être titrée chez les équipes.
« Tout le monde a pris ses repères et je sais que ce sera complexe » prévient le membre de l’équipe de France FFSA. « A plus forte raison que l’écurie vise les deux titres et qu’il est donc exclu que je fasse de la figuration ! Mais je connais bien Tech 1 Racing ainsi que mon équipier, Daniel Ricciardo, et je pense que l’intégration sera facile. »
Un avenir avec Red Bull
Tech 1 a déjà fait part de son intention de conserver Vergne en 2011. « Aucun projet n’a été défini pour l’année prochaine et il ne faut pas aller chercher midi à 14h. Je ne sais pas encore ce que je ferai en 2011 » tempère Vergne.
S'il continue à obtenir de bons résultats, il pourrait suivre les pas de Sebastian Vettel, Sébastien Buemi et Jaime Alguersuari, qui ont tous rejoint la F1 grâce avec Red Bull. Il travaille déjà avec Red Bull Racing.
« De plus en plus, dans le simulateur » souligne-t-il. « L’optique est de préparer les Grand-Prix : on essaie différents réglages et on travaille également sur la RB7. J’apprends énormément, j’étoffe mon bagage technique. »