Ferrari a réussi à se relancer. La F10 est désormais la deuxième meilleure monoplace du plateau, derrière la Red Bull RB6. Une situation qui a permis à Fernando Alonso de revenir dans la course au titre.
« Je pense que nous pouvons être satisfaits de ce que nous avons fait » déclare l’Espagnol. « Nous sommes toujours dans la lutte pour le championnat, ce qui est le plus important. Certaines courses se sont mieux passées que d’autres, il y a eu des périodes où la malchance semblait nous poursuivre, mais ce genre de choses à tendance à s’équilibrer. »
« Nous avons considérablement réduit l’écart avec le leader. Nous sommes cinq en vingt points, c’est un peu comme si on repartait à zéro. »
Alonso dans le rôle du chasseur
Après Silverstone, Alonso était à 47 points du leader du championnat. Deux courses plus tard, son retard n’est plus que de 20 points. « Dans ma carrière, j’ai été dans la lutte pour le titre trois fois, entre 2005 et 2007 » rappelle Alonso. « Deux fois, j’ai été dans le rôle du lièvre, donc je connais les différentes situations, même si cela ne change pas grand chose. »
« Quand on mène, c’est très stressant de perdre des points, mais quand on est le chasseur, on sait qu’on ne peut pas faire la moindre erreur, même si c’est une bonne sensation dans l’équipe quand on voit qu’on commence à revenir. »
La régularité sera la clé
Pour Alonso, l'élément le plus important pour devenir champion du monde est d'obtenir des résultats constants : « Comme je l’ai déjà dit, pour nous l’essentiel jusqu’à Abou Dhabi est de tenter de finir à chaque fois sur le podium : il n’est pas vital de gagner absolument, mais celui qui obtiendra six ou sept podiums sera titré. »