Le Grand Prix de Singapour est disputé de nuit mais le planning des équipes ne change pas. Tout est donc décalé d'environ six heures: le personnel se lève à la mi-journée et se couche au petit matin. Les pilotes n'ont pas de difficulté particulière pour rester sur le rythme européen.
« Le timing inhabituel ne me pose pas le moindre problème: j'ai choisi d'arriver le plus tard possible, parce que lors des prochains jours je vais rester sur le rythme européen, en me couchant le matin et en prenant mon petit-déjeuner tôt l'après-midi » confirme Alonso. « Depuis deux ans, cette méthode a marché à la perfection, avec juste de petits ajustements secrets ! »
Un éclairage adapté
Plus de 1500 projecteurs éclairent le circuit de Singapour. Le système a été étudié pour ne pas gêner les pilotes et des améliorations ont été faites entre les deux éditions déjà disputées. « Nous avons un peu souffert avec la lumière la première année, mais les organisateurs ont amélioré ça maintenant » explique Rubens Barrichello. « Piloter de nuit est similaire à regarder la télévision en définition standard, pas en HD: il y a juste un peu moins de précision. »
Le système d'éclairage permet d'y voir presque aussi bien qu'en plein jour. « L'an dernier, c'était très lumineux donc même si on avait l'impression de rouler de nuit, on voyait très clairement » confirme Adrian Sutil.