Fernando Alonso devait surtout travailler sur les pneus samedi à Barcelone. L'Espagnol a perdu du temps avec un problème électrique, réparé en quelque minutes, et surtout avec souci mécanique, qui a nécessité une intervention de deux heures.
La Ferrari F150th Italia a eu très peu de problèmes de fiabilité jusqu'à présent et Alonso ne s'inquiète pas.
« Un mécanicien m'a dit que quand les choses se passent bien à Barcelone, on ne gagne pas le championnat, alors que si on a des problèmes ici, c'est une autre histoire: espérons que cela se vérifiera ! » s'amuse le double champion du monde.
Red Bull a toujours l'avantage
A Jerez, Alonso estimait que Red Bull avait l'avantage. Il n'a pas changé d'avis: « Je pense toujours que pour le moment, Red Bull a la meilleure voiture, mais il y a au moins quatre autres équipes, nous, McLaren, Mercedes et Renault, qui peuvent prétendre à la victoire, » explique-t-il.
« Il est toujours difficile de juger les résultats des essais: avec quelques kilos de carburant en plus ou en moins et des pneus plus ou moins usés, on peut faire des différences en secondes. »
Des courses plus intéressantes en 2011
Ferrari commence à savoir comment gérer les pneus: « Nous voyons une dégradation similaire à celle de Valencia et Jerez, » précise Alonso. « S'il fallait faire une course à Barcelone demain, il faudrait trois ou quatre arrêts. »
L'Espagnol pense que la dégradation rapide des pneus rendra les courses intéressantes cette année: « Cela va créer les meilleures opportunités de dépassement: si on est face à un pilote qui est en fin de relais, la différence dans les performances est assez grande, ce qu'il faut pour doubler. C'est encore plus important que le KERS ou l'aileron arrière mobile. »
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