Pirelli va produire des pneus qui se dégradent plus rapidement que les Bridgestone afin de pouvoir faire fonctionner le règlement: les gommes les plus tendres doivent être performantes mais peu endurantes, et jouer un rôle sur la stratégie.
Fernando Alonso pense que les équipes vont encore devoir faire des ajustements pour bien exploiter ces pneus.
« C'est le plus gros changement de l'année et il y a encore beaucoup de travail pour adapter la voiture et le style de pilotage à ces pneus, » explique le pilote Ferrari. « D'après ce que nous avons vu jusqu'à présent, il faudra plus jouer sur les stratégies pour les arrêts. »
Les essais ne donnent pas une indication claire
Pirelli souhaite que les pneus se dégradent après une douzaine de tours. Ferrari a pu faire des relais bien plus longs à Jerez, mais les conditions étaient très différentes de celles que l'on trouvera dans la saison et la Scuderia n'a pas encore fait beaucoup de longs relais.
« Nous avons réussi à faire une quarantaine de tours, pas dans la foulée, mais avec le même train de pneus, » précise Alonso. « Mais nous savons qu'il y aura des températures plus élevées à Bahreïn, et la situation sera très différente. »
En essais, les pilotes font parfois un tour plus lent pour laisser refroidir les pneus et prolonger leur durée de vie. Il sera impossible de faire cela en course.
- Toutes les infos sur Fernando Alonso et Ferrari