Le trafic pose toujours problème à Sebring, un circuit assez court et avec une piste étroite. La situation se complique cette année puisque cette manche fait partie de l'Intercontinental Le Mans Cup. Les concurrents seront encore plus nombreux.
« L'année dernière, il y avait 28 voitures en piste, cette année il y en a 56, » souligne Olivier Quesnel, le patron de Peugeot Sport. « Cela fait environ une voiture tous les 100m. Comme nous sommes en position de gagner avec Audi, nous allons passer notre temps à doubler. Cela va créer des risques. »
« En plus, nous sommes Etats-Unis, donc le spectacle est privilégié. Il y a des voitures de sécurité pour que la course reste groupée. »
Sarrazin : « Ça devient très chaud ! »
Les pilotes s'inquiètent également de la situation. « C'est de la folie pure d'être autant sur une piste aussi étroite mais rapide, » estime Stéphane Sarrazin, qui sera chargé de qualifier la 908 N°8 ce vendredi. « A chaque séance, il y a des drapeaux rouges. On s'attend à voir beaucoup de Safety Car en course, beaucoup de stratégie. »
« Les pilotes devront être vigilants à chaque dépassements parce qu'avec les nouvelles règles, on a moins de vitesse en ligne droite donc on a plus de mal à doubler les adversaires. Ça devient très chaud ! »
Peugeot veut surtout voir l'arrivée
Les 12H de Sebring sont avant tout une préparation aux 24H du Mans pour Peugeot. Les pilotes ont donc reçu la consigne d'être prudents.
« Il va falloir survivre, être à l'arriver, et si on gagne on sera ravis, mais c'est avant tout une séance de travail sur la nouvelle voiture, » rappelle Olivier Quesnel.
« Il ne faut pas mélanger les objectifs. On ne peut pas courir plusieurs lièvres à la fois. Donc Sebring va être une séance d'essais grandeur nature en vue du Mans. »
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