Fernando Alonso va disputer sa dernière course pour Toyota aux 24 Heures du Mans. L'Espagnol peut écrire deux nouvelles lignes au palmarès, avec un second succès dans la N°8 qu'il partage avec Sébastien Buemi et Nakajima, et aussi le titre de la super-saison du WEC, qui a débuté début 2018, pour marquer la transition vers des saisons étalées sur deux années.
Toyota est assuré du titre des constructeurs depuis Spa. Les deux équipages de la firme nipponne sont encore en lice pour le titre des pilotes, avec un avantage de 31 points pour les pilotes de la N°8, face à ceux la N°7 Mike Conway, Kamui Kobayashi et José-Maria Lopez. La victoire rapportera 38 points ce week-end. Les pilotes de la N°8 n'auront besoin que d'une septième place pour assurer le titre.
Alonso aborde la course avec moins de pression qu'en 2018, quand il chassait sa première victoire au Mans, comme Toyota : « Heureusement, cette année nous n’avons pas la pression de gagner pour la première fois et j’espère que nous apprécierons un peu plus la course, mais nous allons énormément travailler et ce sera vraiment difficile, » souligne Alonso.
Sébastien Buemi, déjà titré en 2014 avec Anthony Davidson, veut une deuxième couronne : « Nous allons nous concentrer un peu sur le titre des pilotes et ce serait fantastique de le remporter à nouveau, » souligne le Suisse. « Avec mes équipiers, nous allons nous concentrer et tout faire pour éviter les erreurs. »
Toyota ne prend rien pour acquis
Toyota fait figure d'immense favori. Il n'y a pas d'autre grand constructeur engagé en LMP1, pour la deuxième année consécutive, mais les écarts étaient faibles lors de la journée test. Toyota aborde la course avec prudence.
« Rien n’est acquis au Mans, qui est la course la plus exigeante de notre calendrier, » souligne Hisatake Murata, le Président de l’équipe. « Le circuit est unique, la course est exigeante, la météo peut poser des difficultés et évidemment nous ne prenons pas la occurrence à la légère, Le Mans est un vrai défi pour tout le monde. »
Toyota a un lest imposé de 10kg, contrairement à l'an dernier. Ce lest est cependant plus léger que les 26kg qui étaient imposés depuis Fuji. Le circuit du Mans donne moins d'importance à l'hybride, dont Toyota est le seul à disposer, ce qui explique cette baisse.
