Toro Rosso va abandonner le moteur Renault pour celui de Ferrari cette année. Même si ce ne sera que la version 2015 du groupe propulseur, Carlos Sainz Jr espère battre Red Bull. Max Verstappen pense de son côté que cela pourrait faire gagner une seconde au tour.
« Les choses se présentent bien, » a précisé le Néerlandais sur son site internet. « Evidemment on veut toujours améliorer la monoplace mais les premiers signes sont prometteurs. La STR10 était déjà très bonne dans les virages rapides, donc je suis impatient de voir ce que la voiture de cette année va apporter. »
« Le moteur Ferrari est probablement le plus gros progrès. J'en attends beaucoup. Un gros gain sur le moteur rend tout beaucoup plus facile. Je m'attends à gagner environ une seconde au tour uniquement grâce au moteur, ce qui est beaucoup. Donc je pense que nous pouvons faire de plus gros progrès que nos rivaux directs. »
L'intégration ne sera pas parfaite
L'une des difficultés pour Toro Rosso sera l'intégration du moteur. L'accord a été signé tardivement et il y a peu de temps pour parfaitement intégrer le groupe propulseur à la monoplace. Interrogé sur de possibles retard, James Key a confirmé que tout ne sera pas parfaitement optimisé.
« Oui et non, parce que quand on est dans une situation délicate sur le moteur, il y a toujours un compromis, » a précisé le directeur technique de Toro Rosso à Sky Sports. « Il y a un compromis parce qu'on ne va pas vraiment optimiser la voiture autour de ce qui est une installation compliquée avec ces groupes propulseurs. C'est en mars qu'on prend vraiment contact avec ce qu'on tente de faire. »
« Donc c'est un compromis sur le plan technique. Au niveau du fonctionnement de l'équipe, ça ne fait pas la moindre différence. On adapte tout simplement le programme en conséquence. »
Les différences entre le groupe propulseur de Renault et celui de Ferrari devraient contraindre Toro Rosso à adopter un empattement plus long.
Une excellente aérodynamique en 2015
La monoplace était très performante en 2015 et Toro Rosso reste convaincue que le moteur était le principal point faible. Le circuit de Barcelone, où l'aérodynamique compte beaucoup, a montré que l'équipe était bonne dans ce domaine.
« Si on regarde les vitesses à la corde des virages à vitesse moyenne ou élevée, nous sommes au niveau de ceux devant nous, » assure Key.
« En fait, à Barcelone nous nous sommes qualifiés cinquième et sixième et nous étions les deuxièmes meilleurs derrière Mercedes dans les virages rapides. Donc ça donne une bonne idée de l'aéro que nous avons. »