Pirelli a choisi les pneus les plus durs de sa gamme pour Monza. Il ne devrait donc y avoir qu'un arrêt et certaines équipes s'interrogent sur ce choix, puisqu'il pourrait être difficile de faire fonctionner des pneus si durs.
« Pirelli a opté pour les composés durs et médiums, ce qui est un choix très conservateur, » estime Giampaolo Dall’Ara, le responsable de l'ingénierie en piste chez Sauber.
« Un stade plus tendre semblait plus adapté à un tel circuit, et nous suspectons qu'un certain nombre d'équipes aura du mal à faire monter les plus durs dans la fenêtre de travail de températures. »
Pirelli craint plusieurs facteurs
Les caractéristiques du circuit font que les pneus peuvent souffrir et avec les nouveaux groupes propulseurs, Pirelli a opté pour la prudence.
« Plus un circuit est rapide, plus, en général, c'est dur pour les pneus en raison de la chaleur qui se manifeste aux endroits où ces forces s'appliquent, » explique Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport.
Les appuis faibles jouent aussi un rôle : « Moins d'appuis signifient que la voiture a tendance à glisser plus et il y a un plus gros risque de blocages de roues dans les zones de freinages. Ces blocages peuvent mener à des plats, même si (...) nos pneus (font) que les plats sont moins communs cette année qu'avant. »