Renault n'a pas vécu une saison 2019 à la hauteur de ses attentes. Le Losange espérait se rapprocher des trois top teams mais il a finalement eu vu McLaren prendre l'avantage. Des défaillances ont été identifiées sur le châssis et plusieurs changements ont été faits en interne. Cyril Abiteboul dresse un bilan mitigé.
« La dernière course de l'année est l'occasion de revenir sur une saison 2019 difficile, » déclare le directeur général de Renault Sport Racing. « Nous avons connu des moments forts, comme notre double entrée dans les points en Italie et nos bons résultats au Mexique, aux États-Unis et au Brésil, mais aussi un début de saison décevant émaillés de nombreux problèmes et des passages à vide où nous avons dû puiser dans nos ressources. »
Renault visait la quatrième place du championnat mais le constructeur devra surtout défendre la cinquième place à Yas Marina, avec huit points d'avant sur Toro Rosso : « Nous abordons la finale à Abu Dhabi en étant toujours sous pression, » explique Abiteboul. « La cinquième place du championnat constructeurs est en jeu et nous faisons face à une concurrence féroce pour maintenir notre position. Nous sommes confiants dans notre capacité à obtenir les résultats dont nous avons besoin ce week-end, mais nous savons que le peloton est serré et que les courses sont très ouvertes. »
Les pilotes ont connu des hauts et des bas
Daniel Ricciardo a quitté Red Bull pour se lancer dans une nouvelle aventure avec Renault cette année. Il voit des raisons d'être optimistes pour 2020, après plusieurs bonnes courses depuis la pause estivale.
« C'était définitivement une année intéressante avec une nouvelle équipe, » déclare l'Australien. « Je pense qu'il est juste de dire qu'il y a eu de bons moments ainsi que des périodes difficiles. Je crois que nos résultats obtenus au Canada, notre quatrième place à Monza et nos performances récentes au Brésil et aux États-Unis prouvent que nous sommes devenus plus réguliers au fil de l'année. C'est de bon augure et cela nous met sur de bons rails pour l'an prochain. »
Nico Hülkenberg, qui va quitter Renault après Yas Marina, a aussi connu une année en dents de scie : « Cette saison a eu son lot de hauts et de bas, » précise-t-il. « Ma septième place en Australie était évidemment un bon moyen de lancer notre campagne et les résultats obtenus au Canada puis à Monza montrent les progrès que nous avons réalisés sur des tracés où un groupe propulseur puissant est essentiel. De manière générale, je dirais que nous avons beaucoup appris et que nous pouvons être confiants pour bien terminer l'année à Abu Dhabi. »
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