F1 - Horner : « Ricciardo prend un énorme risque »

Christian Horner a eu du mal à croire le départ de Daniel Ricciardo pour Renault. Il pense que l'Australien ne veut plus vivre sa rivalité avec Max Verstappen.

Depuis 2015, Red Bull multiplie les critiques pour Renault. Daniel Ricciardo, que l'équipe espérait conserver, a pourtant choisi de signer pour le constructeur français en 2019. Christian Horner, le patron de Red Bull, a du mal à comprendre le choix de l'Australien.
« Après un long vol en Amérique, Daniel a décidé qu’il voulait un changement, » a déclaré Horner dans Beyond the Grid, le podcast officiel de la F1. « Si on cherche des raisons rationnelles, c’est dur à comprendre. »
« C’est vraiment dommage qu’il ait choisi de quitter l’équipe. Il sent que Renault est sur une pente ascendante. Je sens qu’il veut peut-être un rôle de leader dans un environnement plus petit. »
« J’aurais pu comprendre si c’était pour aller chez Ferrari ou Mercedes. Mais c’est un énorme risque à ce stade de sa carrière. »
Horner pense que ce départ sera « un choix inspiré ou une chose qu’il regrettera. » Il a eu du mal à le croire : « Quand il m’a appelé pour dire "Je vais chez Renault", je me suis dit qu’il me faisait marcher. »

Ricciardo ne voudrait plus être l'équipier de Verstappen

Plus que la progression de Renault, c'est la rivalité avec Max Verstappen qui a poussé Daniel Ricciardo à changer d'air selon Christian Horner.
« Il y a une concurrence intense entre lui et Max, » souligne Horner. « Max est de plus en plus fort. Je pense que Daniel a décidé que le moment était venu d’essayer autre chose. Daniel a ses raisons. Il dit lui-même qu’il veut un "nouveau défi". »
« Mais je sens aussi qu’il voit les performances et la force de Max s’améliorer, et qu’il ne veut pas un rôle de numéro deux, à mon avis. Ce n’est pas que nous les traitons différemment. Ils auraient un statut égal, comme toujours. Je pense que cela a peut-être joué un grand rôle dans la décision de Daniel. »
Red Bull a tout fait pour retenir son pilote : « Nous avons donné à Daniel tout ce qu'il voulait et demandait, et cela n’a pas suffi, » déplore l’Anglais. « Nous sommes revenus en arrière pour que ce soit possible. »
« Nous étions mêmes prêts à faire un accord d’un an, au cas où une place se libère chez Ferrari ou Mercedes dans 12 mois. Ce n’était pas une question d’argent, ce n’était pas une question de statut, de position, d’engagement ou de durée. Si le coeur n’y est pas... »

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