Pour la deuxième course consécutive, Max Verstappen a abandonné à cause d'un problème sur son groupe propulseur au Grand Prix d'Azerbaïdjan. Après avoir émis des doutes sur les progrès que Renault pourra faire en 2018, il fait preuve de second degré sur la fiabilité du moteur français.
« Je serai dans le simulateur mercredi, au moins le moteur ne peut pas casser, » a ironisé le Néerlandais dans Peptalk sur Ziggo Sports, la chaîne qui retransmet les courses aux Pays-Bas.
« Le problème est encore en cours d’analyse, » précise-t-il. Déjà le samedi, il ne pouvait pas utiliser totalement son moteur : « J’ai dû baisser la puissance du moteur, j’étais le seul pilote à devoir faire ça chez Renault, c’était un autre souci, » explique-t-il. « Pourquoi ai-je été le seul à devoir faire ça ? Je n’ai aucune explication, c’était juste de la malchance. Mais ce moteur est cassé maintenant. J’en aurais un nouveau pour la prochaine course. »
Verstappen est lassé par les problèmes
Après son abandon, Max Verstappen était assez agacé par l'accumulation de problèmes. Il a mis du temps à retrouver son calme.
« Je suis resté sur le circuit une demi-heure, j’ai discuté de la course avec mes ingénieurs, » indique Verstappen. « Ensuite je suis parti. Je voulais juste me calmer. »
Après quatre abandons en six courses, il veut retrouver le top 10, et les performances vues à Bakou lui donnent espoir : « Nous avons été agréablement surpris à Bakou, la voiture progresse vraiment, » souligne-t-il. « Je veux juste marquer des points. »