Les origines de la famille de Daniel Ricciardo sont en Sicile. Fin 2014, à l'initiative de Red Bull, il est allé sur l'île de ses ancêtres pour la deuxième fois de sa vie, afin de revivre la Targa Florio.
Cette épreuve mythique a été organisée de 1906 à 1977, en utilisant les rues des villes et des villages. Ricciardo a pu y rouler au volant d'une Alfa Romeo T33, une modèle lancé en 1972.
« Elle fait ce qu’on attend d’elle, » a confié l'Australien au Red Bulletin après sa démonstration. « C’est une sacrée voiture de course ! »
Sur son parcours, Daniel Ricciardo a fait plusieurs arrêts pour rencontrer des supporters.
Des conditions spectaculaires
Helmut Marko, le conseiller spécial de Red Bull, a disputé cette course dans les années 1970, quand elle figurait au calendrier des voitures de sport. Les conditions étaient très particulières.
« Pendant l’entraînement, Toine Hezemans est entré en collision avec un âne et son propriétaire, » explique-t-il. « Une voiture s’est même perdue dans la montagne, il a fallu une demi-journée pour la retrouver. Il n’y avait pas de glissière de sécurité, juste d’énormes ballots de foin par-ci, par-là »
« On s’entraînait en plein trafic : au début avec des voitures de tourisme rapides, puis avec nos voitures de course. De temps à autre, les Carabinieris nous arrêtaient et déposaient une contravention sur le tableau de bord. On les laissait au stand, il devait y en avoir des centaines. »
Un monde différent
Les conditions de course sont bien plus sures maintenant, et même si Daniel Ricciardo n'a effectué qu'une démonstration sur la Targa Florio, il a pu voir des différences.
« Peut-être que maintenant, je comprends mieux ce que Helmut Marko veut dire quand il parle des courses du passé, même si je ne comprendrai jamais totalement, » précise-t-il. « Et on n’a même pas croisé un seul âne sur le parcours. »