C’est l’information de cette fin de semaine, la suite de l’actuelle GT-R (génération R35) serait remise en question. Selon Inside Line, la descendance du monstre dévoilé en 2009 n’est pas encore à l’étude puisque que le feu vert concernant les budgets alloués au développement n’ont pas été débloqués par la direction de Renault-Nissan, soit Carlos Ghosn en personne. Selon le site, la remplaçante est prévue pour 2014 et aucune idée n’a encore été avancée sur le contenu de la GT-R 36. En vérité, nous ignorons encore si le développement a été repoussé, ou plus dramatiquement annulé.
La retraite
Un autre évènement vient bousculer la famille GT-R : la retraite de Kazutoshi Mizuno. L’ingénieur en chef du développement et de la mise au point de la voiture a mis fin à sa carrière technique récemment et Nissan n’a pas encore trouvé de personnalité aussi compétente que lui pour reprendre le flambeau Godzilla. C’était lui qui avait repris la lignée GT-R après la R34 et qui avait détaché les trois lettres de la famille Skyline pour en faire un produit à part entière. Ce faisant, il avait aussi catapulté la GT-R dans le rang des sportives sur lesquelles il fallait désormais compter.
L'invité surprise
Si l'histoire de la GT-R s'arrête sur la R35 (pour l'instant à 550 ch, avant une évolution vers les 600 ch d'ici un an ?), Nissan aura réussi à semer la zizanie dans la hiérarchie GT des 5 dernières années. En imposant sa transmission intégrale associée à une interface de contrôle proche du jeu vidéo, la GT-R divise. Accessible au premier apprenti pilote, elle revendique un statut de sportive simple et efficace pour le passionné. Ses détracteurs critiqueront son poids (1.740 kilos) et sa sur-assistance technologique. Néanmoins, les faits sont là: 315 km/h et 0-100 km/h en 2.8s pour 91.400€.
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