Mercedes n'a remporté aucune des trois premières courses de la saison. L'équipe allemande n'avait jamais connu de si mauvaise série depuis que les groupes propulseurs ont été lancés en 2014. Ferrari et Red Bull sont au contact et Toto Wolff apprécie le défi qui se présente à son équipe. Il y voit même les ingrédients pour une saison historique.
« La saison 2018 de Formule 1 met en scène tout ce que nous aimons dans la course, » estime le patron de Mercedes Motorsport. « Trois équipes se battent pour la victoire. Nous avons vu des courses passionnantes, avec de magnifiques dépassements. Les voitures les plus rapides de l'histoire de la F1, pilotée par des pilotes parmi les meilleurs que ce sport a vu passer. Jusqu'à présent, cette année a tous les ingrédients d'une saison de légende, une saison que les supporters se remémoreront avec le sourire aux lèvres dans les prochaines années. »
« Les supporters chez eux ou en piste ne sont pas les seuls à être ravis, nous ressentons la même chose. Nous savons que nous faisons face à énorme défi. L'an dernier, nous étions dans un duel très disputé avec Ferrari. Mais ce n'est rien comparé à l'intensité de la lutte de cette année. Red Bull et Ferrari feront tout leur possible pour nous battre. Leurs voitures, leurs équipes, leurs pilotes, tous les éléments sont à un niveau élevé, et ils vont continuer à nous mettre sous pression. »
« Tout le monde n'aime pas les défis de ce type, mais nous adorons ça. Chaque membre de l'équipe a rejoint le championnat pour vivre ces moments. Nous sommes tous unis dans cette incroyable lutte, où chaque détail compte, avec un résultat imprévisible. »
« Nous abordons le week-end de Bakou excités par cette incertitude. »
Wolff attend des surprises à Bakou
Mercedes va-t-elle retrouver le succès en Azerbaïdjan ce week-end ? Toto Wolff s'attend en tout cas à un week-end plein de surprises, comme l'an dernier. La course aura lieu deux mois plus tôt, dans des conditions différentes, ce qui ajoute un défi.
« Ce sera la première fois que le Grand Prix d'Azerbaïdjan aura lieu en avril, dans des conditions totalement différentes des dernières années, quand nous nous rendions sur la Mer Caspienne au mois de juin, » souligne Wolff.
« C'est un circuit exigeant, sur lequel les pilotes ont besoin d'être en confiance dans la voiture pour trouver le bon rythme, et ils sont impatients de prendre la piste le vendredi matin. La course de l'an dernier a vu un podium totalement inattendu, ce qui est normal sur les circuits urbains, et nous pouvons encore attendre l'inattendu. »