Après le premier arrêt à Sakhir, Sebastian Vettel s'échappait devant les pilotes Mercedes. L'équipe a demandé à Valtteri Bottas, alors deuxième, de laisser Lewis Hamilton le doubler, ce qu'il a fini par faire. Après le deuxième arrêt, durant lequel Hamilton a dû respecter une pénalité de cinq secondes, l'Anglais était à nouveau derrière son équipier. Il est revenu sur lui pour le doubler à nouveau, et espérer combler l'écart avec Sebastian Vettel, ce qu'il n'est pas parvenu à faire.
Valtteri Bottas a eu du mal à digérer la consigne de Mercedes, mais il a finalement suivi la demande de l'équipe, sachant que Lewis Hamilton avait de plus grandes chances de victoire.
« Sincèrement, pour un pilote c'est peut-être la pire chose à entendre, » a reconnu le Finlandais en conférence presse. « C'est comme ça. »
« Evidemment, je l'ai fait parce qu'il y avait le potentiel. Lewis pouvait menacer Sebastian. Au final, ça n'a pas marché mais l'équipe a essayé et le le comprend totalement, mais personnellement c'est dur. Mais c'est la vie. »
« Je n'avais pas le rythme suffisant (...) et nous devons comprendre pourquoi. »
Mercedes pourrait désigner un pilote numéro un
Si Valtteri Bottas ne s'était pas effacé, il aurait pu priver Lewis Hamilton de trois points importants dans la lutte pour le titre. Dans un duel serré face à Ferrari, Mercedes doit-elle désigner un pilote numéro et un numéro deux ? L'équipe espère ne pas avoir à le faire, mais elle reconnaît qu'elle n'exclut rien.
« C'est une chose que l'on aime pas du tout, » a rappelé Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport, à Canal + Sport (vidéo). « Ce n'est pas notre école. Jusqu'ici, dans les trois ou quatre dernières années, on ne l'a pas fait. »
« Je voudrais essayer de maintenir ce système. Si on voit que c'est une bagarre dure avec Vettel, (...) à ce moment là, il faudra y penser. »