Les équipes vont passer de Monaco, le circuit avec les vitesses plus faibles de l'année, à Montréal, l'un des plus rapides. Le groupe propulseur aura un rôle important dans la performance.
« Nous allons maintenant au Canada, qui est un autre circuit inhabituel mais dans le sens opposé de Monaco, » souligne Paddy Lowe, le directeur exécutif en charge de la technique chez Mercedes. « C'est vraiment un circuit de puissance. »
L'avantage du V6 Mercedes devrait être très visible sur ce tracé : « Sur le papier, on pourrait dire que le Canada est le genre de circuit qui devrait convenir à notre package, » confirme Toto Wolff, le patron de l'équipe. « Mais nous n'avons pas une boule de cristal. »
La monoplace va encore évoluer
Malgré le développement des autres équipes, Mercedes parvient à conserver un gros avantage. La monoplace va encore évoluer à Montréal.
« Nous allons apporter quelques nouveautés sur la voiture, à la fois sur le groupe propulseur et l'aspect aérodynamique, » souligne Lowe.
La principale menace vient de la fiabilité: « Il y a eu quelques inquiétudes après Monaco suite à un abandon pour Valtteri Bottas mais l’équipe à Brixworth a beaucoup travaillé pour comprendre ce problème et assurer que c'est contenu sur chaque moteur, » précise Lowe.