F1 - Quel impact économique pour le GP de France ?

Le Grand Prix de France a fait son retour cette année, après 10 ans d'absence, sur le circuit Paul Ricard. La Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, acteur du Groupement d'Intérêt Public en charge de l'organisation de l'épreuve, a commandé au cabinet Deloitte une étude sur l'impact économique de l'édition 2018. Le rapport dresse un bilan positif, avec des retombées directes sur l'économie, mais aussi indirectes, en raison de l'exposition médiatique apportée à la région.
Pour étudier l'impact économique direct, Deloitte a mesuré les dépenses des visiteurs liées à l'existence du Grand Prix de France, spectateurs ou employés de l'organisation, des médias et des équipes. Ces dépenses  atteignent un total d'environ 40 millions d'euros. Elles concernent les secteurs du transport, de l'hébergement, de la restauration et de diverses activités. Le retour du Grand Prix de France a également généré des dépenses d'investissement, d'aménagement et d'organisation, estimées à plus de cinq millions d'euros.
Au total, le Grand Prix de France 2018 a donc généré 46 millions d'euros de retombées directes.

Plus de 500 emplois créés ou maintenus

L'étude évoque aussi les retombées économiques secondaires, comme l'impact indirect, notamment sur les sous-traitants et les fournisseurs, et l'impact induit, c'est à dire les dépenses réalisées grâce aux revenus apportés par l'organisation de l'épreuve. Ces retombées porte l'impact global de la course à 78 millions d'euros.
Deloitte précise par ailleurs que l'organisation du Grand Prix de France a permis de créer ou maintenir 550 emplois, en prenant une équivalence avec des temps pleins annuels.
Le bilan de l'étude dévoilé à la presse n'évoque pas les investissements nécessaires générer les retombées économiques. Selon Les Echos, le budget annuel de la course est estimé à 30 millions d'euros, dont 14 millions d'euros de subventions publiques.