L'avenir du Grand Prix d'Italie après l'édition n'est toujours pas assuré. Bernie Ecclestone demande des rénovation au circuit de Monza mais les garanties tardent à venir. Il y a quelques semaines, le gestionnaire commercial de la F1 évoquait une disparition de la course la saison prochaine, après avoir déjà exprimé sa lassitude sur l'avancée des négociations.
A Monaco, il a eu une réunion avec Angelo Sticchi Damiani, le Président de l'Automobile Club d'Italie, pour clarifier la situation sur le financement des rénovations.
« Nous avons discuté de tous les problèmes, directs et indirects, du cas de Monza, » a déclaré Sticchi Damiani au Corriere della Serra. « Je pense que l'un des plus gros problèmes a été trop d’incompréhensions et de mauvaises interprétations de la part d'Ecclestone, à force d'entre ceci ou cela, il a cru que c'était infaisable. »
« Je lui ai explicité le scénario assez clair sur ce qui est possible. Et sur qui peut mettre l'argent. »
Un « miracle » est nécessaire
Le circuit de Monza doit trouver un financement, notamment au près de la région de Lombardie, qui pourrait apporter cinq millions d'euros sur quatre ans.
« Je pense que Bernie a compris que je tente d'accomplir un miracle, » reconnaît Angelo Sticchi Damiani. Les discussions devraient donc encore durer plusieurs semaines, mais il espère une issue positive : « Evidemment, il y a une date butoir, mais je pense que nous nous rapprochons d'un épilogue positif, » assure-t-il.
Le circuit d'Imola tenterait de profiter des difficultés de Monza pour prendre sa place au calendrier, mais il se refuse à tout commentaire sur ce sujet : « J'en ai déjà parlé récemment, et je ne veux pas redire de choses déplaisantes. »
L'an dernier, l'ancien pilote Ivan Capelli, désormais Président de l'Automobile Club de Milan, avait écarté une possible alternance entre les deux circuits, que Bernie Ecclestone jugeait possible.