F1 - La dégradation sera élevée à Sepang

Avec des performances en progrès, un asphalte abrasif, des virages rapides et des températures élevées, Pirelli s'attend à au moins deux arrêts à Sepang.

Pirelli s'attendait à voir deux arrêts au Grand Prix d'Australie mais la majorité des pilotes n'en a finalement fait qu'un seul, aidés par la voiture de sécurité en début de course, qui a permis de préserver les pneus.
Le circuit de Sepang est plus dur sur les pneus et il y a également un risque de pluie. Pirelli pense qu'il sera difficile de faire moins de deux arrêts sur ce circuit.
« Nous devrions voir un retour à au moins deux arrêts par voiture en Malaisie, peut-être plus si la météo entre eu jeu, » estime Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport.
« Une voiture de sécurité au début a fait que de manière inhabituelle, la plupart des pilotes n'ont fait qu'un arrêt en Australie. »
« La perte de tenue des pneus et la dégradation sont en général très élevés à Sepang, donc gérer les pneus et la stratégie avec attention sera la clé du succès. »

Tout justifie d'utiliser les pneus les plus durs

En raison de l'abrasivité de la piste, des virages rapides et des températures élevées, Pirelli a logiquement choisi les pneus médiums (blancs) et les durs (oranges), les plus durs de sa gamme, afin de limiter la dégradation à Sepng. L'amélioration nette des performances pousse aussi à la prudence.
« Le Grand Prix d'Australie (...) a confirmé ce que nous avons vu durant les essais : les chronos sont au moins deux secondes plus rapides cette année, (...) dans chaque séance, » souligne Hembery.
« Cela augmente potentiellement les forces sur les pneus : une chose qui sera particulièrement en évidence à Sepang, qui a l'un des asphaltes les plus abrasifs de l'année pour une course, et certains virages rapides qui mettent beaucoup d'énergie sur les pneus, ainsi que des températures ambiantes très élevées. »
« Pour toutes ces raisons, nous avons choisi les deux types de pneus les plus durs dans notre gamme ce week-end, (...) comme ça a toujours été le cas en Malaisie depuis que nous sommes revenus en Formule 1 en 2011. »

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