Marussia a fermé ses portes. Le personnel a été licencié et le matériel va être mis aux enchères. L'entreprise existe cependant encore et Max Chilton veut garder l'espoir, même s'il sait que la situation est très délicate.
« Ca va être difficile de traverser l'hiver sans investisseur, » a reconnu l'Anglais à Sky Sports F1. « Si nous avons ça je pense que nous ferons un travail encore meilleur que cette année parce que finir devant Sauber et Caterham cette année avec le financement que nous avions, ça prouve ce que nous pouvons faire. »
« Donc nous faisons de notre mieux pour que l'équipe traverse l'hiver et évite la liquidation. Mais nous manquons de temps. »
Marussia pourrait avoir de plus gros moyens
Si un repreneur est trouvé, l'avenir de Marussia pourrait s'éclaircir, notamment avec l'argent que la FOM lui versera pour avoir pris la neuvième place du championnat, grâce aux points marqués par Jules Bianchi à Monaco.
« Ce n'est pas comme si nous avions fini et que nous n'avions qu'environ 10 (millions) de la FOM, c'est une somme importante que ni Marussia ni Caterham n'ont déjà eue parce qu'il faut finir à cette position deux année d'affilée, » précise Chilton.
« Nous avons fini 10èmes l'an dernier, là nous avons pris la neuvième place, nous allons avoir cet argent mais nous ne l'aurons que sous ni débutons l'année prochaine. »
Chilton reste informé
Max Chilton a toujours son avenir lié à celui de Marussia. Il reste en contact avec les membres de l'équipe pour rester informé sur la situation.
« Evidemment, je veux savoir exactement ce qui se passe, » précise-t-il. « C'est une grande partie de ma carrière si je peux revenir en Formule 1. Je sens que j'ai plus à montrer et je pense que l'équipe a plus à montrer, et j'adorerais faire partie de ce parcours. »
Des offres pour un plan B en DTM ou en endurance
Même s'il espère encore une renaissance de Marussia, Max Chilton commence à étudier d'autres possibilités, en DTM et en endurance. Il ne s'est pas fixé de date limite.
« J'aurais peut-être déjà du en fixer une, » reconnaît-il. « J'ai commencé à regarder et j'ai eu quelques offres en DTM et LMP1. Mais évidemment je suis un pilote de Formule 1 et je veux m'assurer que j'y suis. Donc c'est le plan A. »
« Je pourrais devoir passer sur le plan B assez vite parce qu'évidemment des places vont partir. »
Pas de place de réserviste
Une place de pilote de réserve dans une autre équipe intéresse peu Max Chilton, mais il pourrait y prêter attention, surtout s'il a une chance d'être titularisé par la suite.
« Je ne vais pas le nier, si une bonne équipe m'offre une place de résiste alors je pourrais la prendre, » précise-t-il.
« Mais (…) je suis un compétiteur et je préfère courir en LMP1 ou DTM. Si un rôle de réserviste me donnait une possibilité d'être titulaire je pourrais le prendre. »
Un retour était possible avec Caterham
Caterham aurait pu permettre à Max Chilton de revenir à Yas Marina, si Will Stevens n'avait pas eu sa super-licence.
« Je suis assez certain que j'aurais eu la place si Will ne l'avais pas eue, » révèle-t-il. « J'ai eu un appel alors que je venais pour Marussia, parce que nous étions très proches d'y arriver, disant ‟Accepteriez-vous de piloter (...) si Will n'obtient pas sa Super Licence ?” »
« J'ai été assez chanceux qu'il l'ait eue, parce que c'est agréable qu'on vous offre une place (…), mais honnêtement ils ont été nos principaux rivaux (...) et je me serais senti assez mal. »
Max Chilton a quitté Yas Marina le dimanche. Il était dans l'avion lorsque Lewis Hamilton a été titré.