Le circuit de Montréal est fait de longues lignes droites et de virages lents, deux domaines où Lotus est en retrait. Romain Grosjean attend des progrès.
« Nous savons où nous devons améliorer la voiture, qui n'est pas assez rapide dans les virages lents, et nous allons certainement tenter d'avoir plus de puissance pour le Canada également ! » indique le Franco-Suisse.
La Lotus est en revanche rapide dans les virages rapides : « Ce n'est pas une inquiétude. L'aérodynamique est stable et la gestion du groupe propulseur s'améliore donc maintenant nous sommes plus concentrés sur les suspensions. Je pense que nos appuis sont plutôt bon, donc c'est l'adhérence mécanique que nous cherchons. »
Gérer la monoplace sera moins dur qu'à Monaco
La Lotus a un comportement assez instable. Romain Grosjean pense cependant être plus facile à manier à Montréal que sur un tracé tortueux comme Monaco.
« Quand la voiture est un peu plus délicate vous devez penser à votre pilotage et à ce que la voiture fait, parce qu'elle peut réagir de manière imprévisible, » explique-t-il.
« Ajoutez à ça les différents systèmes de gestion que nous avons maintenant dans la voiture, ça devient un vrai test mental ! Ce n'est pas idéal pour Monaco, donc c'était un Grand Prix très exigeant, mais sur d'autres pistes avec plus de marge d'erreur vous pouvez attaquer plus. »