Montecarlo Automobile fête cette année ses 30 années d’existence et pourtant, rares sont ceux qui en ont déjà entendu parler. Ce projet qui remonte à 1983, porté par l’ancien pilote de Formule 1 Fulvio Maria Ballabio, se voulait être la seule marque à produire ses voitures à Monaco, plus précisément dans le quartier de Fontvieille. Et si à ses débuts cette entreprise s’est d’abord tournée vers la compétition, notamment les 24 Heures du Mans, est apparue en 1993 la Centenaire, en hommage aux 100 ans de l’Automobile Club de Monaco, auquel la marque est intimement liée.
Il aura fallu 20 ans pour que l’entreprise réitère l’expérience avec la présentation de la Rascasse.
Le mal de mer
Référence évidente au virage du même nom sur le port de la Principauté, cette nouvelle supercar affiche un physique qui interpelle. Un avant qui fait penser à une Ferrari F50, une poupe proche de celle d’une Ferrari FXX ou encore un profil digne d’une Lamborghini Aventador Roadster, les références sont nombreuses... et presque un peu "too much" sur ce véhicule, aussi impressionnant soit-il, qui ressemble plus à un concept ressorti de derrière les fagots.
A cela il faudra ajouter un habitacle rustique, inspiré du monde nautique. Plancher, console centrale, volant et contreforts de portes, le bois est partout. Presque de quoi donner le mal de mer!
Essence et GPL
Mais quand on parle de supercar, un physique peu gracieux peut vite être éclipsé par une mécanique d’exception. Ici Montecarlo Automobile peut compter sur un V12 5.4 litres... de 1998! Ce bloc était en effet celui de la limousine Rolls Royce Silver Seraph, laquelle était allée le piocher chez BMW sur la Série 7 Série E38 (750Li). Non seulement il affiche désormais 500 chevaux, mais il peut fonctionner à l’essence ou au GPL enrichi d’hydrogène.
Coût de chacun des 15 joujous produits? Environ 500.000€. En attendant un version plus puissante au V12 turbocompressé et associé à une transmission intégrale.
Source: Ansa.it
