Sébastien Bourdais utilise un moteur Lotus cette année en IndyCar. Le constructeur n'a livré ses moteurs que très tard et le Manceau a eu peur de manquer la course de St Petersburg.
« Pour mon retour à plein temps aux US, les défis ne manquaient pas, au point qu'à la veille de la course, je n'étais toujours pas sûr de pouvoir participer à l'ouverture du championnat ! » confirme Bourdais sur son site.
« Finalement, après une nuit presque blanche pour mon équipe, le moteur était en place le vendredi à 3h du matin, et nous étions prêt à démarrer pour la première séance libre officielle de l'année. »
Une belle remontée avant l'abandon
En qualifications, Bourdais a calé dans un échappatoire et ses deux meilleurs temps ont été annulés. Il a donc dû partir de la dernière position. En course, il a réussi une très belle remontée jusqu'à la huitième place.
« Cela commençait à sentir très bon, car je n'avais plus besoin de ravitailler, et mon rythme était correct, » souligne-t-il. « Mais l'histoire allait en décider autrement quand mon moteur s'arrêtait soudainement à la suite d'un problème entre le capteur d'accélérateur et le boitier de contrôle moteur. »
Bourdais s'attend à des progrès
Le moteur Lotus est nettement dominé par les autres et il avait un déficit de vitesse de pointe de près de 10km/h à St Petersburg. Bourdais croît quand même à son potentiel.
« Il est clair que la saison ne sera pas simple, surtout en course où la puissance moteur nous fait pour le moment cruellement défaut, mais il y a de gros points positifs, » indique Bourdais. « Sans la moindre préparation, nous avons réussi à être le meilleur des Lotus, ce qui est notre premier objectif jusqu'à ce que le programme de développement évolue. »
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