Peugeot a mené les 24 heures du Mans jusqu'au cap de la 16ème heure. a 7h02, la seule 908 qui avait été épargnée par les problèmes, celle de Franck Montagny, Nicolas Minassian et Stéphane Sarrazin, a abandonné, moteur cassé. Elle était en tête depuis 22h30.
"C’est quelque chose qui n’arrive jamais, je n’ai jamais abandonné avec la 908" lâche Montagny. "Je ne suis pas en colère, je suis juste énormément déçu."
"Je suis malheureux pour toute l’équipe" ajoute Minassian. "On n’a jamais connu ça. Mais nous avons encore une voiture en course, nous devons nous battre jusqu’au bout. Après, nous devons analyser tout cela, en tirer le positif et travailler encore, pour revenir plus fort et gagner de nouveau."
Le déroulement de la course a tourné au cauchemar pour Peugeot. Les quatre 908 ont dominé dans les premières heures mais la N°3 (Pagenaud/Bourdais/Lamy) a abandonné à cause d'un problème de suspension, la N°1 (Wurz/Gené/Davidson) a perdu un quart d'heure sur un souci d'alternateur et la voiture d'ORECA, la N°4 (Panis/Lapierre/Duval), a été ralentie par un problème d'alternateur.
"C’est dur" concède Olivier Quesnel, le patron de Peugeot Sport. "Pour l’instant cette course ne va pas dans notre sens, mais il reste une voiture en course. Nous n’avons pas le droit de la négliger. La n°1 peut encore faire un beau résultat."
"Cette course était partie sur les chapeaux de roues. Audi a poussé, nous avons été obligés de défendre et nous avons eu des problèmes que nous n’avons jamais rencontrés jusqu’à ce jour."