Qui est Reema Juffali, pilote et ambassadrice du GP de Jeddah ?

Publié le 3 décembre 2021 à 12:30
Mis à jour le 3 décembre 2021 à 12:30
Une femme ambassadrice du GP de Jeddah

Alors que l’Arabie Saoudite est très souvent pointé du doigt sur les questions du droit des femmes, Reema Juffali, une pilote, a été nommée ambassadrice du GP de Jeddah. La première course de l’histoire de la Formule 1 en Arabie Saoudite. Mais qui est-elle ?

Alors que les monoplaces des pilotes de Formule 1 devraient fouler pour la première fois l’asphalte du nouveau circuit de Jeddah aujourd’hui, c’est une femme qui a été désignée comme ambassadrice du Grand Prix d’Arabie Saoudite. Reema Juffali, 29 ans, est aussi pilote et originaire de la ville.

Elle découvre un volant de compétition en 2019

Reema Juffali a eu sa première opportunité au volant d’une monoplace de compétition en 2019, lors d’une course de Formule 4, à Brands Hatch au Sud-Est de Londres. Elle a commencé à s’intéresser à la Formule 1 et aux 24h du Mans lors de ses études aux Etats-Unis. Toutefois, l’univers du sport automobile commence à l’attirer dès 2012. Elle a passé son permis en Amérique, avant d’obtenir sa licence de pilote dans son pays d’origine. Elle a donc commencé sa carrière de pilote automobile très tard.

Reema Juffali est pilote au championnat britannique de Formule 3

Cette saison, la pilote saoudienne court pour l’écurie Douglas Motorsport pour le championnat britannique de Formule 3. C’est le seul championnat de Formule 3 à utiliser des monoplaces de Formule 4 modifiée pour correspondre aux règles de la F3.

À 29 ans, Reema Juffali est la doyenne de la compétition. L’âge moyen des pilotes est bien plus faible. Dans un entretien accordé à France Info, Reema Juffali avoue en avoir pleine conscience, et avoir des objectifs différents de ses adversaires : « Je cours face à des pilotes qui ont parfois dix ans de moins que moi, voire plus. Ils sont meilleurs et plus rapides, mais je le savais en m’engageant. Mes objectifs sont différents. J’ai commencé plus tard et je sais que je ne me bats pas pour les meilleures positions. Si je suis dixième, c’est déjà une victoire pour moi. Cinquième, c’est encore mieux. J’apprends toujours et je vise des succès différents. »

En Arabie Saoudite, les femmes ne peuvent conduire que depuis 2017. Grâce à son nouveau statut d’ambassadrice, Reema Juffali espère inspirer les jeunes générations de pilotes d’Arabie Saoudite, garçon ou fille.

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À propos de l’auteur
Benjamin Dewet
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