Gran Turismo 5 qui se fait attendre depuis des mois (années ?) a eu la gentillesse de calmer la frustration liée à son retard grâce à un rapide essai de sa démo hier. Bien installés dans le baquet Playstation nous avons donc effectué une visite du circuit virtuel de Rome à bord de la Reine italienne, la Ferrari Enzo (malheureusement elle aussi virtuelle…). Il ne s’agissait là que d’une démo. "Le résultat n'est pas le reflet de la version final", nous a-t-on répété. Quoiqu’il en soit la modélisation de l’auto est tout simplement parfaite. Le reste des graphismes est à la hauteur même si parfois certaines textures comme des ballots de paille semblent assez kitsch.
Au volant
Le système installé par Sony proposait un baquet, deux pédales et un volant avec palettes pour changer les vitesses et retour de force intégré. La démo assez limitée ne proposait malheureusement pas de vue embarquée, dommage pour l’ambiance. Pour le reste, le jeu qui se veut une simulation propose un réalisme modéré. Certes les écarts de conduite grossiers ou les folies vous envoient directement dans le mur, mais nous sommes cependant encore loin du comportement réel de l’auto par exemple. Au final il est facile de se faire surprendre par une intelligence artificielle parfois en décalage. Plusieurs pilotes amateurs qui étaient sur place en ont fait les frais !
Ambitions
Mais il s’agit avant tout d’un jeu vidéo, de toute beauté qui plus est. Si toutes les autos du catalogue sont aussi belles que cette Enzo, alors Gran Turismo 5 aura rempli sa fonction la plus importante : nous faire rêver! Avant d’en arriver là il faudrait tout de même que le jeu sorte. Annoncée pour le 3 novembre, son arrivée a finalement été repoussée à la fin de l’année. Quand exactement ? Mystère mystère….