Webber satisfait, Vettel garde l’espoir

La Red Bull n'était plus la meilleure monoplace ce week-end mais Mark Webber assure quand même un podium. Il a perdu une place dans les stands, au profit de Kimi Räikkönen, et il n'a pas réussi à le suivre ensuite.
L'Australien reste le bénéficiaire du week-end: il gagne encore une place au championnat, même s'il reprend peu de points à Jenson Button. Il a encore 18,5 points de retard !
"Je pensais que nous serions un peu plus rapides après les essais de vendredi, mais pour être honnête, je pensais que ces gars [Hamilton et Räikkönen] seraient proches" reconnaît Webber. "Nous savions que ce serait un circuit un peu difficile pour nous et que nous n'aurions pas l'avantage que nous avions sur les deux dernières courses mais, au final, je suis satisfait de notre résultat aujourd'hui."
"Je pense que j'aurais eu une meilleure chance de me battre avec Kimi avec un ravitaillement un peu différent et un choix de pneus différent dans la deuxième relais, il était difficile de se décider."
"Dans l'ensemble, nous avons beaucoup de points positifs à retenir d'ici: nous sommes toujours là, nous sommes dans la bagarre et nous savons que nous pouvons amener notre voiture sur beaucoup de circuits et être rapides. Red Bull et Renault ont des raisons d'être fiers, nous sommes toujours forts et c'est positif."
Une nouvelle fois, Sebastian Vettel a pris un très mauvais départ. L'Allemand était deuxième sur la grille et seulement septième après le premier virage. Il a en plus eu son museau endommagé par un contact avec Kimi Räikkönen.
Vettel a ensuite souffert pour suivre ses rivaux. Il a fini par changer d'aileron avant puis par abandonner à cause d'une suspension endommagée par l'accrochage du départ.
"J'ai eu un accrochage au premier virage avec Kimi" justifie l'Allemand. "J'étais à l'intérieur et j'avais la place pour accélérer, mais sa voiture m'a touché, il m'a percuté, cela peut arriver. C'est pour cela que le premier arrêt a été mauvais et que la suspension avant gauche a fini par lâcher, et nous avons dû abandonner."
"Nous savions que ce serait serré avec les autres équipes ici, mais au début de la course il n'y a rien à faire quand on est à fond. On a un bouton sur le volant, similaire à celui des autres équipes, mais rien ne se passe si on appuie dessus [contrairement au KERS]."
"On passe le premier virage et on a cinq ou six voitures devant au lieu de trois ou quatre, donc c'est une situation différente. Il reste quelques courses et le championnat n'est pas joué, donc nous allons voir ce qui est possible."

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