Le traitement des pilotes chez Red Bull fait encore parler. Après l'accrochage de la Turquie, ce sont les choix techniques de l'équipe à Silverstone, avec l'attribution d'un nouvel aileron à Sebastian Vettel, qui ont été pointés du doigt.
Mark Webber a [critiqué son équipe->19860] mais [la situation s'est apaisée->19887] et [il a regretté ses propos très durs en public->19925]. Chez Red Bull, on assure à nouveau qu'il n'y a aucune volonté de favoritisme.
"Si Mark croit qu'il y a une conspiration entre nous et Vettel, il fait fausse route" a déclaré Helmut Marko, conseiller de Red Bull et souvent défenseur de Vettel, au magazine allemand Auto Motor und Sport. "A la place de Vettel, j'aurais suspecté l'inverse."
"Pourquoi sa voiture a-t-elle tout le temps des problèmes ? Est-ce que Mark a eu un souci de bougie à Bahreïn, une roue qui s'est détachée en Australie, un problème sur les freins à Barcelone, un châssis endommagé à Monte-Carlo, des problèmes de transmission à Montréal et un aileron avant cassé à Silverstone ?"
Dietrich Mateschitz, grand patron de la marque Red Bull, a également démenti tout favoritisme, précisant au Kleine Zeitung que cela ne fait pas partie de sa "philosophie" et qu'on "ne peut pas programmer un champion".
Helmut Marko estime de son côté que la situation de Mark Webber n'est pas à plaindre: "Mark fait une belle saison et il a progressé, mais il ne doit pas oublier ce qu'il doit à cette équipe" explique l'ancien vainqueur des 24 Heures du Mans.
"Où était-il il y a deux ans ? A l'époque, il n'aurait même pas rêvé de gagner des courses. Aujourd'hui, nous lui avons donné une voiture qui se bat pour la victoire. Pour nous, peu importe qui est champion. L'essentiel est qu'il pilote une Red Bull."