Le Conseil mondial de la FIA a convoqué ce matin, à Paris, l'écurie McLaren-Mercedes pour statuer sur l'affaire du GP Australie. L'écurie et son pilote vedette, Lewis Hamilton, avaient menti aux commissaires de piste lorsque ceux-ci leur avaient demandé leur version des faits, lors de la passe d'armes avec Jarno Trulli sous régime de la voiture de sécurité.
Ce manquement constituait une violation de l'article 151c du code sportif international et était passible d'une suspension de trois grands prix.
Le Conseil a décidé de ne pas appliquer cette sanction, devant la bonne volonté de McLaren qui a reconnu les cinq charges retenues contre elle et s'en est excusée à de nombreuses reprises depuis trois semaines.
Toutefois, l'écurie est en sursis. En effet, si un tel fait devait se renouveler dans les 12 prochains mois, McLaren serait bel et bien exclue pour trois grands prix.