Quatre questions à Flavio Briatore
Le Directeur Général de l'équipe Renault félicite l'équipe et
précise que la victoire d'aujourd'hui n'est que le début du retour
de Renault aux avants-postes.
Victoire de Renault à Budapest. Heureux ?
Plus que cela ! La mission pour cette saison était de décrocher
quatre podiums. Nous l'avons remplie il y a trois semaines avec la
troisième place de Jarno à Hockenheim. Aujourd'hui, la victoire de
Fernando est un magnifique bonus. Il récompense les efforts
acharnés produits par toute l'équipe depuis des mois et démontre
que le travail paie toujours.
Pensiez-vous que la victoire serait à votre portée en arrivant à
Budapest ?
Non. Nous savions que nous serions compétitifs et nous voulions
jouer le podium. Nous n'avons commencé à croire à la victoire qu'au
moment du premier ravitaillement de Fernando. Avec vingt secondes
d'avances, les choses semblaient alors très bien partie.
Vous avez souvent dit que Fernando avait l'étoffe d'un
champion
Oui. Ce garçon a quelque chose de spécial. Il dispose d'un talent
incroyable au volant et d'un certain magnétisme en dehors de la
voiture. On ne peut que l'aimer en travaillant à son contact. Avec
Jarno Trulli et Fernando, l'équipe dispose de deux pilotes de
grande valeur. Pouvoir disposer du même tandem la saison prochaine
sera une force.
Vous avez toujours fait les choses à votre manière, sans vous
préoccuper de vos concurrents. Est-ce le secret de ce succès
Renault ?
C'est possible. Disons que nous n'avons pas besoin de regarder ce
que font les autres pour savoir ce qui est bon pour nous. Le moteur
à angle large, par exemple, est unique. Il se montre finalement
adapté à la fiabilité demandée cette saison. De même, nous avons
été le seul top-team à opter pour les essais du vendredi matin. Et
nous en tirons avantage. En F1, il ne faut pas être borné.


