Christian Estrosi, le ministre de l’Industrie, maire de Nice et conseiller général des alpes Maritimes, a tenu à donner lui-même le départ de la première course du Trophée Andros électrique, disputée le samedi 5 décembre à Val Thorens en marge de l'épreuve classique.
Une démarche que l’ancien champion motocycliste a mise en perspective : "A la veille du sommet de Copenhague, il est important que la France soit exemplaire" a-t-il déclaré. "Son image internationale en matière de respect de l’environnement s’est beaucoup améliorée en quelques années. Le lancement sur le trophée Andros de la première course automobile à pollution zéro va y contribuer encore."
Au-delà de la révolution qu’elle apporte dans le sport automobile, le ministre y voit « un signal fort envoyé à l’opinion qui doit comprendre qu’il faut créer maintenant toutes les infrastructures nécessaires à l’usage au quotidien de la voiture électrique et des nouvelles technologies. C’est pendant que la crise se fait encore sentir que nous devons investir pour être prêts à profiter à plein de la reprise ».
Le ministère soutient en effet les projets industriels de voitures et même de scooters électriques. La France, qui est déjà le plus grand producteur de voitures rejetant moins de 130 g de CO2 au km, augmentera le bonus écologique pour les acheteurs de voitures n’en émettant plus du tout.
« Pour moi, le départ de cette course symbolise le passage à une ère nouvelle marquée non seulement par un changement technologique mais aussi de nouveaux modes de fonctionnement de notre société. C’est un effet positif de la crise, qui nous a imposé ce grand pas en avant ! » estime Christian Estrosi.
Cette course a vu la victoire de J.B. Dubourg (Andros), qui a remporté deux des trois manches de la course contre une seule à Olivier Pernaut (STEF TFE). Trois fois seconde, la Grassoise Marlène Broggi (Norauto) lui dispute la tête du classement provisoire.
Communiqué de presse FFSA