Le développement des moteurs est gelé par le règlement, essentiellement pour empêcher de trouver plus de performance. Il est interdit de modifier la plupart des pièces des V8, mais les départements moteur des équipes ne sont pas à l'arrêt.
"Notre travail se concentre sur la consommation et la fiabilité" explique Luca Marmorini, responsable des moteurs chez Ferrari. "Nous travaillons également sur l'intégration avec le châssis, pour voir comment mieux installer le moteur et les pièces autour, pour permettre à d'autres éléments, comme l'aérodynamique, de produire plus de performance."
Cette année, Ferrari a d'ailleurs changé l'installation de son moteur, visiblement en l'inclinant vers l'avant, pour pouvoir intégrer le réservoir plus grand.
La suppression des ravitaillements a d'ailleurs poussé les équipes à travailler sur la consommation. De nombreux facteurs externes peuvent influencer la quantité de carburant dont le moteur a besoin.
"Pour l'instant, il est impossible d'avoir une idée claire parce que nous n'avons pas eu le moindre week-end de course sans impact de la météo" indique Marmorini. "Sous la pluie, il est plus difficile de contrôler la consommation du moteur et cela devient un facteur moins important."
"Nous avons fait du bon travail à ce niveau grâce aux essais hivernaux, mais nous continuons à travailler sur cet aspect. Quand nous aurons un week-end entier sur piste sèche, nous saurons plus clairement où nous en sommes."