Le manque d'action a été pointé du doigt après le Grand Prix de Bahreïn. Plusieurs patrons d'équipe souhaitent que des mesures soient prises, comme l'obligation de faire aux moins deux arrêts aux stands.
Bernie Ecclestone pense qu'il n'y a pas d'urgence à changer les règlements. Et le responsable des droits commerciaux du championnat estime qu'il ne faut pas laisser les équipes imposer leurs idées.
"Il ne faut pas paniquer, il n'y a pas de crise en F1" a confié Ecclestone au Times. "Je pense qu'il n'y a rien à faire dans l'immédiat, il ne faut pas se précipiter pour faire des changements."
"J'ai eu une réunion avec les équipes et j'ai tenté de leur expliquer ce qu'est notre business: de la course et du divertissement pour le public, pas jouer avec des ordinateurs et aller de plus en plus vite à chaque tour."
"Le problème est qu'il ne faut pas vraiment laisser les équipes participer aux discussions sur les règlements techniques et sportifs. Il ne faut pas que les acteurs écrivent les règlements."
Bernie Ecclestone souhaite attendre la fin de la tournée dans le Pacifique, avec les courses en Australie, en Malaisie et en Chine, pour que des changements règlementaires soient sérieusement évoqués.
Jacques Villeneuve, devenu consultant pour la BBC, partage l'opinion de l'Anglais: "Les règlements sont bons" a précisé le champion du monde 1997 au Times. "Une course ne signifie rien. La pire chose serait de faire des changements avant de savoir ce que les gens veulent."