Aston Martin, 50 ans après

En 1959, Aston Martin remportant les 24 Heures du Mans. Cette année, le constructeur anglais fait son arrivée en LMP1 pour célébrer cet anniversaire, avec le rêve de revivre la même épopée.
"C'était une période incroyable pour Aston Martin, pour laquelle j'aurai toujours beaucoup d'affection" se rappelle Carroll Shelby, vainqueur de l'édition 1959 avec Roy Salvadori. "J'ai beaucoup de souvenirs de 1959 et ils sont tous très différents."
"A la fin de la course, David Brown [alors propriétaire d'Aston Martin] est montée dans la voiture pour le tour d'honneur. Cela avait une grande signification pour lui: je suppose qu'il a voulu gagner au Mans toute sa vie. Quand il a su que nous allions gagner, il a mis ses plus beaux habits. Mais quand il est ressorti de la voiture, il s'est assis dans de l'essence ! J'étais désolé pour lui, être si bien habillé et couvert d'essence ! Mais je suppose dans dans ces circonstances, il n'y pensait pas trop..."
En 1959, Aston Martin faisait figure d'outsider face aux Ferrari, dominatrices à cette époque. La situation est similaire cette année, puisque la victoire devrait surtout se jouer entre Audi et Peugeot. Carroll Shelby estime cependant qu'il est impossible de comparer ces deux époques.
"On peut dire qu'une époque est plus facile ou plus difficile que la précédente. C'est comme comparer des pommes et des oranges. Mais une chose reste, le sentiment de la victoire: je suis certain que rien n'a changé !"
Mais même si la course a beaucoup évolué ces dernières années, avec une lutte acharnée pour la première place et un sprint permanent, la magie du Mans est toujours là: "Une chose n'a jamais changé, c'est le fait que le Mans est très différent" confirme Shelby. "Les 24 Heures sont légendaires parce qu'elles posent des problèmes nouveaux et différents par rapport aux autres courses. Je suis certain que c'est toujours une réalité."
"Mon message pour les pilotes Aston Martin avant le départ de la course de la prochaine semaine sera simple: soyez à l'arrivée. Roy Salvadori et moi, nous serions très fiers de vous. Espérons que cette équipe merveilleuse sera encore là dans 50 ans et bonne chance à vous tous."

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