Pour ceux qui ont eu la chance d’être à Détroit lors de la présentation de la Corvette Stingray, le mystère est sans doute déjà résolu. Mais pour ceux qui n’ont eu que les photos, quelques questions se sont posées. En observant les photos de l’habitacle (quel cockpit au passage) de la Corvette Stingray, notamment celles du bloc d’instrumentation, vous avez pu remarquer la présence de palettes de sélection de vitesses. Rien de surprenant pour la version à boîte automatique. Seulement, même la version à boîte manuelle sept rapports est équipée des dites palettes. Après une brève enquête et surtout, un "zoom" sur l’image, la vérité a éclaté. L'argument n'est pas qu'économique.
Le "vroum" automatique
Les palettes ne sont pas factices. Il ne s’agit pas non plus d’une erreur dans la photo. Chevrolet remplace la fonction "passage des vitesses" des palettes sur les versions automatisées par l’activation et la désactivation du "Rev Match". En effet, comme Nissan sur le 370Z, Chevrolet complète son offre technologique par une assistance lors des passages de vitesses sur les boîtes manuelles. A chaque tombée de rapports, le bref passage du pommeau sur le "point mort" est suivi d’un coup d’accélérateur alors que l’embrayage est ouvert. Cette manipulation (le talon pointe en somme) permet de faciliter la synchronisation des éléments mécaniques, sur le même régime de rotation. Et ça fait du bruit.
C'est aussi moins cher
Évidemment, il aurait été plus simple pour Chevrolet d'affecter un simple bouton à cette fonctionnalité sur la console centrale. Mais inutile de chercher, c'est aussi beaucoup plus simple de dériver les fils dans le bloc volant plutôt que rajouter une fonction ailleurs. Cela permet de garder les mêmes pièces d'habitacle, peu importe la voiture. C'est plus économique.