Le circuit de Montréal est le premier à haute vitesses visité cette saison. Cela implique des contraintes très fortes sur les groupes propulseurs.
« L'Ile de Notre Dame est l'un des plus grands défis pour les nouveaux groupes propulseurs jusqu'à présent cette année, chaque partie sera sollicitée particulièrement, » explique Cedrik Staudohar, responsable du soutien technique de Renault Sport F1 pour Caterham.
« Le moteur a combustion interne sera très stressé en raison des quantités appliquées aux gros freinages pour les chicanes et avec les accélérations dans les lignes droites. »
Le MGU-K sera très sollicité
Les longues lignes droites se terminent par plusieurs gros freinages. Cela va permettre au MGU-K, qui récupère l'énergie au freinage, d'être pleinement opérationnel.
« Le MGU-K sera sous pression dans les virages lents parce que les pilotes ralentissent plusieurs fois de plus de 300km/h à moins de 100km/h en quelques dixièmes de secondes, » précise Staudohar.
« Les deux épingles aux deux bouts du tours (virages 2 et 10) sont les deux plus gros arrêts du tour, avec les voitures qui passent de vitesses rapides au deuxième rapport. Le MGU-K aura donc de grandes opportunités de recharger la batterie. »
Une grande importance pour le MGU-H
Avec de longues pleines charges, le MGU-H, qui récupère l'énergie de la chaleur de l'échappement, aura aussi la possibilité de recharger l'ERS. Il aura un rôle important.
« Les deux longues lignes droites vont faire fonctionner le MGU-H, qui va fournir le turbo et le moteur technique, puisque une bonne réponse à l'accélération et un temps minimum pour que le turbo-chargeur reprenne son rythme seront cruciaux pour minimiser le chrono, » indique Staudohar.
« Les longues lignes droites donneront (…) au MGU-H la possibilité de récupérer de l'énergie de l'échappement, vu que le moteur thermique sera à pleine charge pour un peu plus de 50% du tour. »