
1/15 BMW M2 Compétition (2018) en drift sur circuitBMW M2 Compétition (2018) en drift sur circuit
2/15 BMW M2 Compétition (2018) 3/4 avant sur circuitBMW M2 Compétition (2018) 3/4 avant sur circuit
3/15 BMW M2 Compétition (2018) 3/4 arrière sur circuitBMW M2 Compétition (2018) 3/4 arrière sur circuit
4/15 BMW M2 Compétition (2018) 3/4 avant dynamique vue de haut sur circuitBMW M2 Compétition (2018) 3/4 avant dynamique vue de haut sur circuit
5/15 BMW M2 Compétition (2018) : vue avant sur circuitBMW M2 Compétition (2018) : vue avant sur circuit
6/15 BMW M2 Compétition (2018) : profil sur circuitBMW M2 Compétition (2018) : profil sur circuit
7/15 BMW M2 Compétition (2018) : face statiqueBMW M2 Compétition (2018) : face statique
8/15 BMW M2 Compétition (2018) : 3/4 arrière statiqueBMW M2 Compétition (2018) : 3/4 arrière statique
9/15 BMW M2 Compétition (2018) : 3/4 avant statiqueBMW M2 Compétition (2018) : 3/4 avant statique
10/15 BMW M2 Compétition (2018) : détail jante avantBMW M2 Compétition (2018) : détail jante avant
11/15 BMW M2 Compétition (2018) : détail pots d'échappementBMW M2 Compétition (2018) : détail pots d'échappement
12/15 BMW M2 Compétition (2018) : planche de bordBMW M2 Compétition (2018) : planche de bord
13/15 BMW M2 Compétition (2018) : habitacle vue des siègesBMW M2 Compétition (2018) : habitacle vue des sièges
14/15 BMW M2 Compétition (2018) : boîte de vitesses automatique à 6 rapports (M DCT) disponible en optionBMW M2 Compétition (2018) : boîte de vitesses automatique à 6 rapports
15/15 BMW M2 Compétition (2018) : compartiment moteur avec 6 cylindres en ligne biturbo de 410 ch.BMW M2 Compétition (2018) : compartiment moteur avec 6 cylindres en ligne biturbo de 410 ch.
La carrière de la M2 a été fugace : deux ans ! N'ayez crainte, elle n'est pas morte et revient regonflée, sous l'appellation « Competition », très en vogue chez M : packs Competition, Competition Sport (M4 et M3). Rappelez-vous, le petit coupé avait déjà des points communs avec les M3/M4 : trains roulants, boîtes... Il se rapproche encore d'elles, en adoptant leur 6 en ligne biturbo (1 turbo auparavant) et le système de refroidissement du pack Competition. Sans omettre leurs rétros, leurs baquets ou leurs commandes modifiant les paramètres de conduite. On est loin du simple lifting de mi-carrière, portant sur les optiques et les boucliers.
M4 bridée
A la surprise générale, BMW M change de crémerie en raison des normes de pollution et greffe carrément le moteur des M3/M4, encadré de leur magnifique barre anti-rapprochement en carbone. La cylindrée est identique, mais ce 3 litres est plus enclin aux hauts régimes et entièrement revu : deux turbos, lubrification, refroidissement, culasses, injection, carter rigidifié. Il grimpe ainsi jusqu'à 7 600 tr/mn, contre 7 400 tr/mn précédemment, et 7 750 tr/m pour les M3/M4. En Europe, ce bloc passe les nouvelles normes de pollution grâce à la greffe d'un filtre à particules. Damned, ce dispositif grignote-t-il de la puissance ? BMW rétorque que et qu'il bride la puissance électroniquement pour respecter la hiérarchie de la gamme. Les préparateurs vont se régaler ! L'échappement actif est donc spécifique à la petite M et inclut deux clapets pilotés. Espérons qu'il claironne aussi fort que son homologue M Performance sur l'ancienne M2. La puissance maxi se retrouve bridée à 410 ch (contre 431 ch), mais le couple maxi est identique aux M3/M4. Le train arrière doit donc désormais supporter 9 mkg de plus, toujours avec l'aide d'un autobloquant piloté (reparamétré). Etonnamment, le rapport poids/puissance reste favorable à la M4, en raison d'une masse inférieure d'une cinquantaine de kilos. Alors qu'elle mesure 21 cm de plus ! Pardon ? La M4 recourt davantage aux matières light comme le carbone... Mais le tarif grimpe de 21 000 € ! Et les performances ? La hiérarchie familiale serait respectée, de peu, en accélérations : 0''1 d'écart de 0 à 100 km/h et environ 0''5 au 1 000 m. La M2 se permet toutefois de l'égaler en vitesse maxi, en repoussant la bride optionnelle (pack Expérience M) de 270 à 280 km/h. Bref, l'argument des performances aura du mal à décider un acheteur de ces M.
M4 sans filtre ?
La M4 standard se révèle efficace, mais opte pour des réglages de suspension pilotée (optionnelle) softs et délivre des sensations un brin filtrées. La M2 a donc une carte à jouer sur ces deux points. Elle repose sur les mêmes voies que la M4, mais l'empattement est réduit de 12 cm, au bénéfice de l'agilité. Elle dispose de la même armada technologique. Cela inclut l'autobloquant actif, capable de se verrouiller en moins de 150 millisecondes, mais aussi la boîte à double embrayage optionnelle. Rassurez-vous, la très agréable boîte 100 % manuelle, capable de générer des coups de gaz automatiques, existe encore. La M2 Competition embarque même le système de refroidissement de la M4 pack Competition et peut renforcer ses freins en option : 400 mm et 6 pistons à l'avant. Au final, l'unique et gros doute concerne la suspension, décevante par le passé : mal guidée sur le bosselé et ferme en compression. Pourtant, la conception tout alu est identique à celle des M4/ M3. Mais le filtrage diffère et l'amortissement piloté sur la M2, dixit le constructeur... D'où le bouton dénué de symbole sur le tunnel central. Vous l'aurez remarqué, ces commandes changent et proviennent aussi des M3/M4. Nouveau moteur, nouveau refroidissement, nouvelle appellation, on est loin du simple lifting de mi-carrière ! Décidément ! Elles permettent de paramétrer la direction à assistance électrique, les aides à la conduite, la gestion moteur, voire la boîte DKG optionnelle. BMW M assure que les réglages de suspension ont été . Espérons que cela suffise à rendre la M2 Competition rigoureuse en toutes circonstances.
Quelques données
En dehors du restylage de mi-carrière touchant les optiques et les boucliers, la M2 (à configurer par ici) change de nom et de mécanique, héritée des M4/M3. L'écart se réduit vis-à-vis des grandes sœurs, à tous points de vue : technologie, performances, ergonomie... Avant de fondre pour cette authentique M débordant de charisme, il va falloir jauger le mois prochain le niveau de motricité et le comportement sur le bosselé. Si elle triomphe dans ces épreuves, tout en se montrant équilibrée, instinctive et loquace, elle va hanter nos nuits !
> Moteur : 6 en ligne, biturbo, injection directe, 3 litres, 410 ch à 5 250 tr/mn, 56 mkg à 2 350 tr/mn
> Transmission : roues AR, boîte manuelle 6 rapports (7 rapports robotisés en option)
> Poids annoncé : 1 550 kg
> Performances annoncées : 0 à 100 km/h en 4''4, 250 km/h (280 km/h en option)
> Commercialisation : septembre 2018
> Tarif : à partir de 66 950 €
Photo : D.R.