Où se situe l'intérêt d'une telle transformation ? Difficile à dire, toujours est-il que c'était la volonté d'un client russe qu'Edo Competition ne pouvait bien entendu pas refuser. La DB9 reçoit donc un kit carrosserie de DBS mais également des jantes spécifiques ainsi que des freins développés par le préparateur. Edo ne précise pas les modifications apportées au châssis ou aux suspensions mais on peut voir sur les photos que par rapport à une "vraie" DBS l'assiette a été rabaissée. L'habitacle fait d'alcantara respire Aston Martin et est badgé DBS. Le leurre est impressionnant.
Une main de fer dans un gant de velours
Si de l'extérieur il est difficile de distinguer les différences avec une originale, sous le capot les ingénieurs se sont lâchés. Le V12 de la DB9 affiche 550ch, contre 476 à la base, et 517 pour la DBS. Pour se différencier de celle qu'elle imite, cette DBS reçoit également un échappement en alu dont la sonorité est réglable à partir de l'habitacle. Le réglage ultime étant modestement baptisé : Super Sound Series. Ça promet ! Alors au final où est l'intérêt de cette préparation ? Une bonne mise à niveau de sa DB9 et surtout une voiture unique. A chacun ses plaisirs. Le prix de la transformation n'a pas été divulgué.