Dévoilée en 2003, l’héritière de la DB7 sera restylée à cinq reprises au total, mises à jours moteur incluses. Pour l’année commerciale 2013, les Anglais reprennent l’essentiel du grand coupé et profitent de l’espace laissé libre par la Virage (sortie de la production cet été après avoir été présentée en mars 2011 à Genève) pour repositionner plus largement et simplement le "grand coupé" DB9. Le rafraichissement est assez léger esthétiquement, Aston Martin récite ses gammes récemment réécrites sur la Vanquish. La DB9 récupère un coffre avec spoiler intégré plus profilé, un capot aux normes et un moteur à jour. Sinon, c’est la même voiture, depuis dix ans.
Evolution donc...
Toujours sur la même esthétique introduite au catalogue Aston Martin par cette même DB9 en 2003, les designers dirigés par Marek Reichmann ont repris la planche à dessin pour rafraichir le grand coupé confort de la marque anglaise. Outre le coffre plus aérodynamique, les phares sont désormais dotés des LED. Les feux arrière sont éclaircis et surplombent un nouveau diffuseur. Les nouveaux clignotants latéraux de la Vanquish sont installés sous le capot creusé d’ouïes en zinc. Ce capot est neuf et repose sur une structure neuve, aux normes anticollision avec les piétons. Un spoiler avant, inspiré de celui de la One-77 est détourné des chaines d’assemblage désormais vides de la Virage.
Moteur à jour
La plateforme aluminium de la DB9, la VH (Vertical/Horizontal) reste évidemment en service après près d’une décennie de bons et loyaux services sur l’intégralité du catalogue "Aston" (sauf Cygnet et One-77). Le V12 en position centrale-avant, traditionnellement en place, évolue comme sur la Vanquish et récupère un nouvel échappement catalysé en inox ainsi qu’une nouvelle distribution à ouverture variable des soupapes. Le 5.935 cc affiche désormais 517 ch à 6.500 tr/min (477 ch auparavant) et 620 Nm à 5.500 tr/min (600Nm aup.) pour un 0-100 km/h en 4.6 s et un V-max de 295 km/h (4.8 s et 306 km/h).
Carbo-céramique de série
La transmission aux roues arrière est effectuée par une boite séquentielle Touchtronic 2 à six rapports. Trois modes de suspension (dont un "track mode") permettent une utilisation cohérente de la voiture en fonction du terrain choisi en association avec le contrôle de traction et de direction. Des jantes aluminium 20" enferment des disques carbo-céramique de 398 mm (avec étriers six pistons) devant et 360 mm (quatre pistons) derrière. Pas d’information sur le poids de l’ensemble, on devrait rester aux alentours de 1.760 kilos à vide (+20 kilos pour la Volante).
Quelques cuirs en plus
Concernant l’enrichissement de l’équipement, Aston Martin dote la DB9 de la caméra de recul installée sur les Rapide et Vanquish, deux packs carbone seront disponibles sur les versions Coupé et Volante (cabriolet) dès le lancement en octobre 2012 (174.944 €, tarif allemand, les prix français seront bientôt entre nos mains). A l’intérieur, quelques cuirs et des nouvelles teintes viennent compléter le configurateur, notez l’apparition de nouvelles surpiqûres.
Pas neuve... plus fraiche
Avec le placement "bâtard" de la Virage en 2011, entre la DBS, le coupé ultra-sport et la DB9, coupé GT plus noble et moins puissant, Aston Martin a brouillé les cartes. De plus, lorsque cette année à Gaydon il a été décidé de ressortir l’appellation Vanquish pour épauler la DBS (2007) dans sa lutte contre les sportives européenne, la DB9 s’est retrouvée mise de coté, avec une motorisation datée sur une plateforme qu’elle a introduit au catalogue: la VH (Vertical/Horizontal). Cette mise à jour équilibre et revitamine la DB9 qui revient sur le devant de la scène avec plus de 500 ch, mais qui, symboliquement, ne passe plus les 300 km/h.
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