Avec 456 kilos à vide, une Ariel Atom pourrait être motorisée par n’importe quel quatre cylindres poussif et rester pour autant performante. Seulement, pour les ouailles d’Ariel Motors Ltd à Crewkerne en Angleterre, 245 ch est un minimum. Toutes les versions d’Atom (Mk1, 2 et 3 et la V8 500ch) sont capables d’un 0-100 km/h sous les 3 sec. Une nouvelle version vient d’être développée en Caroline du Sud. Le préparateur DDMWorks a installé un compresseur et un turbo. En bout de banc, le préparateur revendique 700 ch pour moins de 500 kilos. Bigre.
Un moteur transformé
Depuis le bloc GM 2.0 L de 248 ch de l’Ariel Atom 2, DDMWork installe un compresseur M62 et un turbo Garrett GTX 3076. En plus de l’intercooler (l’échangeur), l’atelier rajoute des chemises DartonMid, des pistons céramique Wiseco, des bielles Carillo et de la boulonnerie ARP. Les pompes à l’huile et à essence sont modifiées pour augmenter le débit nécessaire à un tel rendement souhaité. Une ECU (cartographie moteur) spécifiquement développée par DDMWork propose trois niveaux de puissance commandés par un molette au tableau de bord. En fonction des conditions de la route, il sera possible de choisir entre 450, 575 et 700 ch.
Châssis amélioré
L’Ariel Atom, célèbre pour son châssis de type exosquelette, reçoit un nouveau kit de suspensions et des jantes larges (225 mm) spécifiques au modèle (montées en Toyo R888 16x7 devant et 17x9 derrière). L’esthétique de la voiture reste très fidèle à l’origine. L’ambiance dépouillée, ouverte vers l’extérieur et pour deux personnes est conservée. Seulement voilà... son homologation est toujours un souci et cette version à 700 ch n’est pas près de rouler sur l’A6.
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