Pour un restylage, c'est plutôt léger ! Strictement similaire à quelques très menus détails près, la nouvelle Atom 3 récupère des petits bulbes de diodes à chaque extrémité des projecteurs avant. Il en est de même pour l’arrière où la différence n’est franchement pas évidente. L'"intérieur" - pour être poli - gagne une nouvelle instrumentation plus complète, avec un indicateur de changement de vitesse associé à un limiteur à diodes. Sinon, c’est exactement le même engin. Tant mieux, il aurait été dommage de lui rajouter un toit et des portières : l’acier soudé au TIG du châssis tubulaire est quand même la pièce maîtresse de l’Atom 3, autant qu’elle se voit.
Puissance revue
Mécaniquement, Ariel Motor Company propose 5 chevaux supplémentaires à la version suralimentée du bloc Honda. Une nouvelle cartographie et un débit de carburant revu à la hausse améliorent le rendement de ce petit monstre de 630 kilos. Désormais à 315 ch, le 2.0 L de la Civic (iVTEC K20Z4) est toujours assisté d’une transmission six rapports manuelle permettant d’enregistrer un 0-100 km/h en 3.6 s. La version "atmo" est encore au programme, mais le quatre cylindres DOHC de la Type R conserve ses performances originales : 245 ch à 8.200 tr/min pour 210 Nm à 6.100 tr/min.
Châssis optimisé
Le restylage de l’Atom 3 n’est pas non plus anodin techniquement. Le châssis a été légèrement renforcé par des petites pattes en aluminium supplémentaires (sans doute des leçons de la puissante V8 500). Plus rigide encore, l’exosquelette de type "treillis" permettrait une utilisation simplifiée et quasi quotidienne de l’Atom 3 sans dénaturer son caractère sur circuit. Un essai permettra de mettre tout cela au clair.
Ariel, de deux à quatre roues
Ariel Motor Company existe depuis 1999, mais comme un chat, n’en est pas à sa première vie. C’est Simon Saunders qui a l’idée de racheter un vieux blason autrefois associé à des motos anglaises. Ariel, créée en 1902 se distinguera par ses innovations technologiques, comme sur la Square Four, un quatre cylindres "en carré" à deux vilebrequins associés. Intégrée en 1944 à BSA, autre constructeur de moto anglais (comme la Rocket 3, la seule et l’unique), Ariel suivra son propriétaire dans le retard technologique des deux roues britanniques d’après 1970. Ariel intégrera alors le groupe Norton Villiers Triumph (NVL) et disparaitra avec, avant de renaitre à quatre roues à la fin du siècle dernier.
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