Aux 24 Heures du Mans 2010, Peugeot avait l'avantage dans les performances mais les 908 ont toutes abandonné. Cette année, les quatre prototypes français ont vu l'arrivée sans problème majeur, mais derrière l'Audi N°2.
« Nous étions venus pour gagner et nous sommes deuxièmes, » résume Olivier Quesnel, le patron de Peugeot Sport. « Mon premier sentiment ne peut donc être que la déception. »
« Toutefois, l’équipe peut être fière d’avoir aligné trois voitures parfaitement fiables et d’avoir effectué un sans-faute sur le plan technique. »
Quesnel félicite Audi
La course est restée disputée jusqu'au bout, avec seulement 13,8sec d'écart entre les deux voitures de tête à l'arrivée: « Nos pilotes n’ont rien lâché, à l’image de Simon Pagenaud qui ne concédait qu’une dizaine de secondes au leader à un quart d’heure de la fin, » souligne Quesnel.
« Sur ce sprint de 24 heures, il ne nous a manqué qu’un peu de
performance pour que l’issue de la course soit différente. Je tiens à féliciter notre adversaire pour cette victoire. Notre bagarre s’est déroulée dans la plus grande sportivité, avec beaucoup de respect mutuel. »
Un léger déficit de performance
L'Audi R18 était plus performante mais elle consommait plus. Elle devait donc passer plus souvent aux stands, ce qui réduisait l'écart. Peugeot a failli en profiter pour s'imposer.
« Du point de vue de la fiabilité, nous avons atteint notre objectif, » souligne Bruno Famin, le directeur technique. « La course s’est jouée sur la performance. Nous avions un petit déficit dans ce domaine, surtout lorsque nous étions chaussés de pneus durs. Cela a été suffisant pour que
nos adversaires prennent le dessus. »
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