Quatre questions à Jarno Trulli

Le pilote italien de l'équipe Renault s'élancera de la 8ème place de la grille. Bien que déçu, il reste néanmoins optimiste pour la course.
Jarno, comment s'est passée la séance pour vous aujourd'hui ?
Ca a été dur. Vraiment. Nous savons que la voiture est un peu plus difficile à exploiter sur un tour que sur la longueur d'un relai de course, et il n'y avait aucune autre alternative qu'attaquer à 100%. Je suis parti à la faute en voulant tout donner, tout simplement parce que nous pouvions viser les deux premières lignes. Je suis un peu déçu, c'est vrai, mais il vaut mieux perdre quelques dixièmes à l'attaque qu'en étant trop prudent.
Quelles sont vos ambitions pour la course ?
Tout peut arriver en Malaisie, les courses passées l'ont montré. Notre voiture est fiable, elle a montré à Melbourne qu'elle pouvait réaliser des temps impressionnants dans les conditions de course, et que nous pouvions prendre des départs canon. L'idéal serait de dépasser trois ou quatre concurrents à l'extinction des feux, de gagner quelques places à la faveur des ravitaillements… et compter sur quelques abandons.
Fernando partira derrière le peloton. Est-ce une mauvaise nouvelle ?
Je ne peux pas me réjouir des malheurs de mon coéquipier. Nous avons tous les deux entrevu la possibilité de bien figurer, nous avons poussé sur la piste, et commis des erreurs. C'est la vie. Cela dit, même si Fernando doit s'attendre à une course d'attaque demain, je suis certain qu'il saura décrocher un excellent résultat. Il a montré la saison dernière qu'il pouvait relever de tels défis.
Physiquement, ce sera difficile ?
Oui, très. Cela dit, les conditions seront les mêmes pour tout le monde. Et il sera possible aussi de faire la différence physiquement. J'ai tenté de mettre tous les atouts de mon côté en me préparant du mieux possible.
RenaultF1

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