
1/6 Jamie Chadwick a dominé les W SeriesJamie Chadwick a remporté le championnat W Series à deux reprises. Crédit Photo: GEPA pictures/ Christian Walgram // GEPA pictures / Red Bull Content Pool
2/6 Jamie Chadwick soulèvera-t-elle un jour un trophée en F1 ?Jamie Chadwick sera-t-elle sur un podium de F1 un jour ?
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3/6 La W Series, une série 100% féminineLa W Series donne de la visibilité à certaines pilotes.
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4/6 Carmen Jorda s'est attirée les foudres de ses collègues-pilotesLa pilote espagnole estime que les femmes souffrent d'un déficit physique qui les empêchera d'accéder à la F1.
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5/6 F1 - Max Verstappen signe le plus gros contrat de l'histoire !Le prodige a signé un nouveau contrat record avec Red Bull Racing...
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6/6 F1 - Comprendre le règlement technique 2022 (2ème partie, en images)Si le règlement technique 2022 est avant tout une révolution aérodynamique, il comporte une batterie d’autres mesures.
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Cela fait maintenant 45 ans qu'une femme n'a pas couru dans un Grand Prix de Formule 1. Si le sport automobile s'évertue à promouvoir toujours plus la gente féminine vers les hautes sphères de sa pyramide, les pilotes masculins constituent encore la grande majorité des plateaux.
Il y a-t-il vraiment des limites physiques ?
Cet argument, on l'entend régulièrement quand le sujet de la place des femmes en sport automobile est évoqué. Mais est-ce vraiment fondé ou non ? Max Verstappen, champion du monde de F1 en 2021, a son avis sur la question : "Les voitures sont trop dures à piloter pour elles. Sinon, on aurait une femme championne de Formule 1 depuis très longtemps".
Misogynie ou réalisme ? Il y a quelques années, Carmen Jorda, membre de la Commission Women in Motorsport de la FIA avait déclaré : "Les femmes sont capables de bons résultats dans des championnats tels que le karting, la F3 ou le GT, mais il y a une barrière physique en F2 et en F1. Je pense que c'est un vrai problème pour les femmes, et que c'est pour cela qu'elles ne sont pas dans ces championnats."
Jorda s’était alors attirée les foudres de pilotes féminins dont Pippa Mann, première femme à signer une pole position en Indy Lights en 2010. "En tant que pilotes féminins, nous sommes d'abord des pilotes et notre sexe vient en second. Nous avons grandi en rêvant de gagner des courses et de remporter des championnats contre tout le monde - comme tous les hommes. Nous n’avons pas grandi en rêvant d’être à part et de gagner la seule coupe des filles."
Pour Sebastian Vettel, quadruple champion du monde de F1, le problème est ailleurs : "Il doit y avoir au maximum 10% de filles parmi les jeunes pilotes en karting. Il est donc logique que la chance de trouver un talent rare parmi cet échantillon réduit soit plus faible. Pour qu'on trouve la championne, il faut que les jeunes filles soient plus nombreuses."
Jamie Chadwick en pole pour la F1 ?
Pour autant, des choses se mettent en place pour essayer d’accompagner un maximum les femmes en sport automobile. La commission de la FIA a ainsi lancé Girls on Track en 2018. Il s’agit d’un filière de détection et de formation de talents pour les femmes de huit à 18 ans. La première lauréate s’appelle Maya Weug. La Belgo-néerlandaise de 16 ans a gagné sa participation à une saison complète en F4 avant de devenir la première fille à intégrer la Ferrari Driver Academy.
Un autre espoir est Jamie Chadwick. La Britannique de 23 ans se fait depuis plusieurs saisons un nom dans le monde du sport automobile. Elle est, par exemple, devenue la première femme à remporter une course de Formule 3 anglaise. Double championne en W Series, elle remet son titre en jeu en 2022. En attendant d’avoir l’opportunité d’effectuer une séance d’essais libres en F1, elle est pilote de développement pour l’écurie Williams.
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