Pat Symonds ne comprend pas la pénalité

"Je ne comprends pas la pénalité, parce que nous ne pensons pas que nous l'avons géné." C'est en ces termes que Pat Symonds, responsable de l'ingénierie et surtout grand cerveau de Renault, est revenu sur la pénalité reçue par Fernando Alonso. L'Espagnol se retrouve dixième pour avoir géné Massa à la fin des qualifications, mais Renault n'est pas du même avis.
L'équipe française va même organiser une confrence de presse, demain à 10 heures vidéo à l'appui, pour prouver qu'Alonso n'était pas en tort. Après les pénalités de Budapest et surtout l'épisode du mass damper, l'équipe Renault semble cette fois décidée à protester publiquement...
"C'est un circuit où tout le monde essais d'avoir de la place, en partiuclier lors des qualifications," ajoute Symonds. "Massa était 100 mètres derrière Alonso, donc il avait beaucoup de place, et je ne vois pas ça comme un obstacle. J'ai vu la télémétrie de Ferrari, et il a gagné du temps sur la ligne droite de retour et il était plus rapide en entrent dans la Parabolique. Il a levé le pied au milieu du virage. Pour moi, ça ressemble à une erreur mais il affirme qu'il a été déventé."
Impartialité, intégrité...
"C'est difficile de se battre dans ces conditions...," affirme Symonds. "Quand vous voyez une Ferrari changer de direction autant qu'elle le veut avant le premier virage en Turquie et que rien ne se passe, et là nous sommes pénalisés pour ça...". Il fait évidement référence à Michael Schumacher, qui a également obligé Fernando Alonso a faire un écart lors du premier virage.
Il comprend pas non plus ces pénalités dès qu'un pilote gène un peu un autre... "C'est comme si on avait oublié comment étaient les qualifications avant 2003, quand la moitié du plateau avait à se plaindre du trafic," lache Symonds. "Je crois que nous avons oublié ce qu'est la course. Nous sommes trop politiquement corrects, et on ne sait pas ce qui va venir ensuite. Peut-être des clignotants, pour voir si le pilote tourne à droite ou à gauche ?"
"Nous avions une stratégie gagnante en partant de la cinquième place, et ce sera plus dur en étant dixième," conclut-il. "Pas seulement parce qu'il est dur de dépasser, mais aussi parce qu'au milieu du paquet, il peut se passer beaucoup de choses au premier virage."

[google_analytics]